Echanges internationaux, déterminants économiques, déterminants politiques, division internationale du travail, DIPP
Les échanges internationaux regroupent l'ensemble des opérations commerciales et financières réalisées par des agents économiques résidant dans des pays (territoires économiques) différents. Au sens large, les échanges internationaux comprennent les échanges de marchandises et de services, ce qui constitue des importations et des exportations, ainsi que les échanges ou les dons de capitaux
[...] Le régionalisme commercial est donc également favorable aux échanges internationaux. Les déterminants économiques La spécialisation des tâches : quel avantage en tire le pays ? Cette spécialisation est tout d'abord évoquée par A. Smith, qui explique que celle-ci doit permettre une croissance économique. Chaque pays a donc intérêt à se spécialiser selon ses avantages absolus, c'est-à-dire selon les domaines dans lesquels ses coûts de production sont plus faibles que dans les pays concurrents. D. Ricardo reprend cette théorie mais pense que le pays doit se spécialiser selon des avantages comparatifs (ou relatifs), c'est-à-dire selon les domaines où il est le meilleur, mais s'il est inférieur à un autre, puisque les échanges internationaux s'expliquent par des différences de coûts relatifs (mesurés en temps de travail). [...]
[...] De fait, l'activité économique devient largement est marquée par de larges fluctuations qui touchent l'ensemble du monde, même si le degré n'est pas le même. Les politiques intérieures se doivent de tenir compte d'une telle interdépendance et les politiques keynésiennes deviennent presque impossibles. La concertation entre les différents Etats devient une nécessité pour la meilleure efficacité possible. Alors que les échanges internationaux peuvent permettre une croissance globale, il ne faut pas oublier que l'interdépendance fonctionne dans l'autre sens, c'est-à-dire en temps de crise. Les échanges internationaux ont donc des effets positifs lorsqu'il y a prospérité, et négatifs lorsqu'il y a crise. [...]
[...] - L'augmentation des échanges s'accompagne d'une déréglementation et met les Etats en concurrence. Les pays émergents n'ont pas de règles trop contraignantes (normes sociales), ce qui leur permet de pratiquer du dumping social, cela ayant des conséquences dramatiques pour les emplois dans les pays développés. Cela accroit en effet la compétitivité de ces pays, ce qui leur permet de s'insérer plus facilement dans les échanges internationaux. Dès lors, les pays du Nord sont obligés pour faire face à cette concurrence de faire preuve d'un certain protectionnisme (accord de subventions dans les domaines de l'industrie et de l'agriculture) car ils ne peuvent rivaliser autrement. [...]
[...] Cependant, cette volonté de libéraliser les échanges internationaux n'est pas unanime, certains préférant le protectionnisme. Le protectionnisme persiste Le protectionnisme est loin d'avoir disparu malgré ce choix des politiques de libéraliser les échanges internationaux. En effet, certains Etats continuent d'appliquer un protectionnisme, au travers de deux types de politiques : un protectionnisme tarifaire (barrières douanières sur les produits importés), et un protectionnisme non tarifaire. Ce dernier prend différentes formes : - Le respect des normes sociales, sanitaires, de sécurité - Un accord unilatéral qui instaure des quotas ou des contingents dans les échanges entre deux pays (Accord de Commercialisation Ordonnée ou Restriction Volontaire à l'Exportation). [...]
[...] Mesure Les échanges internationaux sont mesurés grâce au total des exportations total importations). Les échanges internationaux des différents pays sont comptabilisés dans les balances de paiement, qui sont des documents comptables qui retracent l'ensemble de opérations entre agents résidents et non-résidents. Cette balance des paiements mesure les flux économiques au travers des trois catégories : Le compte des transactions courantes : biens, services, revenus et transferts courants, Le compte de capital : transferts de capital entre un pays et l'étranger, l'acquisition d'actifs non financiers (exemple : achat ou vente de brevets) Le compte financier : investissements directs, investissements de portefeuille et autres investissements (prêts et crédits commerciaux). [...]
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