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Les échanges internationaux correspondent à l'ensemble des échanges réalisés entre les États en terme de biens, de services, de capitaux, de main d'oeuvre, etc. En revanche, on emploie le terme de commerce international en ne considérant uniquement les échanges internationaux de biens et de services.
Les enjeux autour des échanges internationaux ont toujours été colossaux : ils sont porteurs de la croissance économique depuis l'apparition du concept dans les prémisses de la révolution industrielle et à l'aube d'une première période de grande mondialisation (cf. Notre première mondialisation, de Suzanne Berger). L'accélération des échanges constitue l'essence de la mondialisation.
[...] Les entreprises font la mondialisation en choisissant elles-mêmes les meilleures combinaisons d'organisation et de localisation. Par exemple, les constructeurs automobiles qui ont décidé de relocaliser en Europe pour mieux contrôler la qualité. Dans d'autres secteurs très sensibles aux effets de mode, qui produisent des biensqui s'achètent au cours d'une période éphémère ou qui doivent répondre très vite à la demande, les industries se relocalisent près de leur marché de consommation. C'est un français,Bernard Lassudrie-Duchênequi va comprendre en 1982 et montrer que lesentreprises n'optimisent plus dans une spécialisation d'un bien mais selon la logique de production segmentée à travers le monde. [...]
[...] En effet, sans cela, Boeing serait monopolistique, imposerait des tarifs élevés etn'innoverait plus puisque l'incitation à l'innovation, c'est la concurrence. Conclusion : Le laisser-faire ne se confond pas avec le libre-échange : l'intervention publique est nécessaire pour agir en soutien de l'économie afin de pleinementbénéficier des avantages de la mondialisation. C'est l'argument qui soutient le retour d'une certaine forme de mercantilisme, le néoprotectionnisme, ouprotectionnisme stratégique, qui est à l'œuvre aujourd'hui du fait des constats alarmants que tirent lesÉtats après s'être aperçus de leur interdépendance accrue (notamment durant la période du COVID). Qu'est-ce que le protectionnisme stratégique ? [...]
[...] Les Grecs gagnent aujourd'hui 30% de moins qu'il y a dix ans, cette baisse a été finalement nécessaire pour qu'ils redeviennent compétitifs. Aperçus sur la globalisation financière L'économie a connu un véritable bouleversement, dont les effets de long termesont gigantesques, que l'économiste anglaisJohn Hicksappelle lepassage d'uneéconomie d'endettement à une économie de marchés financiersentre les Trente Glorieuses et la période qui s'est ouverte après les années 1980. L'expression traduit un changement de pratique des agents et des banques dans la finance : avant le financement passait par les banques, les marchés financiers jouaient un rôle très faible et l'inflation était élevée du fait de la création monétaire. [...]
[...] C'est ce que montre letriangle d'incompatibilité de Mundell. Il décrit qu'au niveau monétaire, trois situations souhaitables (stabilité destaux de change, autonomie de la politique monétaire et intégration monétaire)ne sont pas compatibles : il faut faire des choix. Pourquoi la stabilité des taux de change est-elle importante ? Parce que les variations ont des conséquences désastreuses sur le commerce extérieur : un Etat s'endetterait auprès de ses pays créanciers si sa monnaie se déprécie par rapport aux autres. Il en va de même pour les entreprises et les individus dont une partie des ressources sont converties sous une autre forme de monnaie. [...]
[...] Les pays qui sont très spécialisés dans la finance, peuvent très bien avoir une balance commerciale déficitaire sur le long terme. C'est également cette stratégie qui profite à des pays comme la Suisse, le Luxembourg, ou encore l'Islande ou l'Irlande, qui est devenue la plateforme tournante de l'Europe en réceptionnant les flux commerciaux de nombreuxsecteurs à leur entrée sur le continent européen. En revanche, pour ce qu'il en est de la France, elle reste déficitaire et cela avec une place financière qui reste de dimension beaucoup plus raisonnable que Londres. [...]
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