Espaces productifs, mondialisation, territoire de l'innovation, Paris-Saclay, puissance agricole, espaces agricoles, territoires productifs
La mondialisation est la mise en relation de territoires éloignés de plus en plus étroite depuis 20 ans et qui se caractérise par des échanges humains et des échanges d'idées. Cela conduit à une interdépendance.
Le plateau de Saclay est situé dans la région Île de France, au sud-ouest de Paris. C'est une zone réservée à la recherche publique et privée, c'est-à-dire à l'implantation d'établissements d'enseignement, de centres de recherche, de pépinière d'entreprise, de structures d'aide… La recherche est centrée sur plusieurs domaines, sur plusieurs types de productions : les nanotechnologies (l'infiniment petit), l'aéronautique, les Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (STIC ou NTIC), l'optique, les véhicules du futur, l'énergie, l'environnement, les biotechnologies… Il s'agit surtout de technologies de pointe.
[...] Pour cela, il est nécessaire d'implanter un environnement plaisant. C'est le cas grâce à des espaces aérés, des parcs qui rendent le territoire vivifiant ce qui permet d'obtenir une atmosphère propice au travail effectué dans le cône de l'innovation. Néanmoins, des zones résidentielles ont été implantées et valorisées, ce qui permet d'accroître l'attirance des entreprises pour ce plateau. Tout cela permet la création d'un territoire de l'innovation Bilan de l'activité de Paris-Saclay Le plateau de Saclay attire de plus en plus d'entreprises. [...]
[...] L'agriculture s'appuie sur une puissance filière verte (schéma) dominée par quelques grandes firmes transnationales. Les IAA (Instituts Agro Alimentaires) sont le premier secteur industriel français: elles valorisent 70% de la production agricole et fournissent emplois. La superficie agricole utilisée (SAU) s'étend sur la moitié du territoire métropolitain. Cette agriculture très performante a largement bénéficié des subventions européennes de la PAC et elle fournit 20% de la production agricole européenne. La production est assurée par exploitations dont la taille moyenne n'a cessé de grandir pour atteindre 45 hectares; certaines sont gigantesques: 12% des exploitations détiennent la moitié de la SAU (14 millions d'hectares). [...]
[...] la recherche agronomique et la spécialisation des régions. Désormais, l'espace agricole s'organise en grands bassins de production: grandes cultures mécanisées sur de grandes parcelles de culture en céréales et plantes industrielles. Élevage dans les régions de moyenne montagne. Élevages hors-sol: volailles, porcs et cultures spécialisées: vignobles, arboriculture et cultures maraîchères. L'évolution du territoire agricole s'est faite dans le sens d'une simplification des paysages agricoles: 60 des exploitations sont spécialisées dans la grande culture (céréales de la Beauce), la viticulture (Bordelais, Champagne, Bourgogne, vallée du Rhône, Cognac p. [...]
[...] La révolution des transports, la généralisation de la production en flux tendus, l'augmentation des échanges liés à la mondialisation se traduisent par de nouvelles localisations des activités économiques. Pour les entreprises, ce n'est plus la proximité des matières premières ou des sources d'énergie qui prime mais l'accessibilité (notamment autoroutière et aérienne), les possibilités de synergie avec des centres de recherche et des grandes écoles, un cadre de vie agréable et une main-d'œuvre qualifiée nombreuse. Dans ces conditions, même si Paris domine toujours, les régions du Sud et de l'Ouest s'affirment de plus en plus alors que les régions du Nord et de l'Est poursuivent leur reconversion et tissent des liens avec l'étranger. [...]
[...] Mais les céréaliculteurs doivent compter avec la concurrence de pays neufs, les CAIRNS, de l'Ukraine et de la Russie, alors que les vignobles du Nouveau Monde concurrencent les viticulteurs français sur le marché mondial. Près de la moitié des exploitations françaises n'ont pas de revenus suffisants. Ce sont des régions aux exploitations de faible superficie, souvent restées dans des systèmes poly-culturaux. Ces agricultures marginalisées, notamment celles de moyenne montagne, «perfusées» de subventions, placent leurs espoirs dans le tourisme vert et le bio. L'engouement pour le bio, s'il se confirme, pourrait bénéficier à des régions jusque là marginalisées et aux exploitations de petite taille (Massif central, Alpes . [...]
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