Dotations factorielles, échange international, modèle de Cairnes, théorème de Rybczynski, croissance
LE MODELE DE CAIRNES : FACTEURS IMMOBILES - on est toujours sur un modèle classique en CPP, les facteurs de production sont rémunérés à leur productivité relative et les facteurs de production sont immobiles à l'échelle sectorielle modèle de court terme. A l'ouverture, le facteur de production employé dans le secteur compétitif gagne à l'échange, celui qui travaille dans le secteur concurrencé par le pays partenaire perd à l'échange d'autant + que le travail est immobile. On modélise ainsi une inégalité sectorielle à l'ouverture internationale impact
de court terme.
[...] On modélise ainsi une inégalité sectorielle à l'ouverture internationale impact de court terme. A. Le modèle HOS LE MODELE HO (Heckscher-Ohlin) : met l'accent sur l'interaction entre dotations initiales de facteurs et utilisation productive de ces facteurs modèle factoriel qui contrairement au modèle de CAIRNES, est à long terme et on considère que les Fdp sont mobiles. Modèle à 2 pays secteurs d'activité et 2fdp. On parle de facteur utilisé plutôt que nécessaire A partir du moment où on a plusieurs Fdp on introduit un peu de liberté les firmes vont pouvoir choisir la combinaison de facteurs qu'elles vont utiliser. [...]
[...] Donc le mécanisme HO n'est pas complètement vérifié, il y a des incohérences. - Volume du commerce en % du PIB insuffisant pour expliquer le phéno d'inegs. Il y a un véritable pb d'échelle, car on voit qu'l y a une corrélation positive entre l'intégration commerciale et l'accroissement des inegs mais pb d'échelle. - Rôle du progrès technique. Le modèle HO n'intègre pas du tout le rôle du progrès technique, on est uniquement sur des dotations relatives de facteurs et non pas sur une utilisation + ou efficace des Fdp selon qu'on maitrise ou non le progrès technique. [...]
[...] Les US ont donc comme Fdp le + abondant, les travailleurs qualifiés. Pour la France, il y aussi le même phéno mais il est moins fort qu'aux US. Ouverture et inegs de quelle évidence ? Dans les pays industrialisés, évolution des inegs en cohérence avec STOLPER-SAMUELSON mais l'évidence est assez faible : - Pas d'augmentation du prix relatif des biens intensifs en travail qualifié dans les pays du Nord. - Pas de réduc des inegs salariales dans les pays du Sud c'est PIKETTY qui le met en avant. [...]
[...] La mondialisation implique des gains à l'échange mais génère donc aussi des inégalités entre les Fdp. Le modèle nous dit que l'échange est globalement Pareto-améliorant. Au sens de PARETO, une situation est efficace si on ne peut plus améliorer la situation d'un agent éco sans détériorer celle d'un autre c'est un équilibre dans lequel plus personne ne peut changer son comportement de façon stratégique sans que ça est un effet sur les autres agents éco. Dire que le commerce international est Pareto-optimal ça 1 sur 4 implique qu'une situation en autarcie n'est pas Pareto-optimale car si on ouvre on est capable d'améliorer la situation de tous les pays du monde. [...]
[...] Il part du pp que les spécialisations ne se déterminent pas selon les dotations de facteurs mais selon les services des facteurs de production ce ne sont pas les produits qui sont échangés ce sont les services des facteurs de productions : théorème Heckscher-Olhin-Vanek. Etude ancienne mais très connue mais qui reflète les difficultés qu'on va avoir empiriquement pour vérifier le modèle paradoxe de LEONTIEF en 1953, repris par BALDWIN en 1966. Son concept : les US qui sont le pays le mieux doté en K au monde, exportent en réalité, des B intensifs en L et important des B intensifs en K. [...]
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