Cycles de la puissance chinoise, république populaire, Chine, puissance internationale, économie mondiale
En 2012, elle cumule des performances exceptionnelles (2ème éco mondiale derrière les EU et devant le japon/ Premier détenteur de devises internationales devant le Japon/ Premier exportateur mondial, devant l'Allemagne…). Donc après 30 années de réformes (1980-aujourd'hui) elle est en passe de siniser dans la mondialisation. Quand on parle de mondialisation asiatique, on fait référence au poids de la Chine : a connu 2 décennies de croissance à près de 10%, est passé de 1% des exportations mondiales dans les 70ies à plus de 10% aujourd'hui !
[...] Et en 1912 : avènement de la république chinoise (indépendance nationale et révolution sociale) avec Sun ya tsen. Y avait-il une fatalité à ce déclin chinois au XIXème : De nombreuses thèses vont plus long que la présence étrangère, contrainte extérieure (pillages ) pour expliquer le déclin : *La Chine a refusé l'ouverture maritime *Abandonné le leadership de l'innovation (ou a innové sans diffuser ses innovations à cause de la philosophie de Taôisme qui refusait la diffusion si l'innovation pouvait être nuisible à certains.) *La Chine a développé une monnaie de cuivre (démonétisation par rapport à l'internationale qui lui préférait l'argent) *la démographie chinoise, dès le départ très dynamique : l'homme à empêché la machine de prendre toute sa place. [...]
[...] L'aménagement du territoire intérieur est une priorité pour le PCC actuel. *Chine périphérique, extérieure : (Tibet, Xinjiang : ex Turkestan chinois) représentent moins de du PIB chinois, zones pionnières, atouts : réserve d'eau, intérêt militaire et stratégique car ‘zones tampon'= la plupart des bases militaires chinoises s'y trouvent, ressources énergétiques, interface avec l'Asie centrale [Organisation de Coopération de Shanghai avec Russie et pays d'Asie centrale]/ce sont donc des régions assistées et qui ont une importance conséquente [Tibet interface avec l'Inde]. [...]
[...] =>Conséquences sur l'éco mondiale : *consomme 1/6 de l'énergie mondiale de 1/5 des MP *réserves de 3000 Mds de $ EN plus, cette croissance s'accompagne d'un déclin américain à des exportations mondiales 70->Today. chine ne prétend être qu'une puissance régionale mais elle est appelée à jouer un rôle mondial par sa masse critique (seuil de puissance brut et interdépendances avec les grands) SA croissance à aussi des effets négatifs : devenu premiers émetteurs de gaz à effet de serre, re-primarisent le commerce extérieur des PED (ponctionne 10% des MP sud-africaines), Chine devient une puissance inquiétante dans son quasi-monopole de terres rares (1ères réserves mondiales et commence à pratiquer les embargos : récemment contre le Japon) Question de son caractère cyclique : *au XVIIIème siècle était déjà une très grande puissance mondiale (montrant sa supériorité par rapport à l'Europe : plus du Tiers de la production mondiale) *Depuis le XIX, la Chine avait connu un lent déclin et était devenue une ‘'province du monde'' et victime de l'extérieur plutôt que capable d'ordonner le monde à sa manière. [...]
[...] IV/ 1976-2007 : la modernisation et les réformes, le passage du statut de puissance régionale du Tiers Monde à puissance internationale développée. A/Le Choc du pragmatisme des réformes de 1976 à 1980 : Deng Xiaoping : issu d'une famille de gros propriétaires terriens, qui a été formé en France, à fait la longue marche MAIS à partir de 1956 à été secrétaire du PCC bouc émissaire de Mao quand il accusait le technocratisme. Xiaoping va relancer les grands mots d'ordre ‘'vive les 5 modernisations de la Chine : de l'armée [acquisition de missiles, programme spatial, retour à une puissante marine chinoise], de la science [publications de scientifiques, le racket de technologies occidentales, puissance technologique], agriculture [privatisation de certaines terres], industrielle [priorité aux industries légères : Textile, produits bas de gamme de grande consommation] et modernisation démocratique PARTIELLE [s'apparente à l'image de Cheng Yun : 'la cage et l'oiseau : la bonne solution est soit de serrer l'oiseau dans la cage ouverte, soit d'ouvrir le poing dans la cage fermée' : il y a un pluralisme politique en Chine mais que a l'échelle locale, au niveau national le PCC domine / il n'y a pas plus de prisonniers politiques en Chine qu'aux EU mais n-fois plus de prisonnier politiques =>Réformes capitales : *création de ZES majeures à l'époque aujourd'hui) *libéralisation partielle des prix (ouvre la voie à l'innovation) *réforme des campagnes : fin des communes populaires en 1985, usufruit des terres. [...]
[...] Certes, depuis 1997-98, le Yuan (stabilité et sous-évaluation) a été un rempart contre la crise [toutes les monnaies asiatiques autres étaient lié aux EU : la réévaluation du $ ont eu pour conséquence la réévaluation des monnaies coréennes et autres ce qui a pénalisé les exportations MAIS les chinois ont décidé de garder le Yuan au même niveau pour ne pas trop déglinguer leurs voisins asiatiques. Ils auraient pu leur confisquer leur marché, mais ils ne l'ont pas fait ! Le Yuan a donc été un élément de stabilité.] POURTANT today, les pays asiatiques pâtissent de la sous évaluation du Yuan.(ils ont refait leur spécialisations et sont sortis de la crise de 2008 mais n'ont pas la carrure pour s'opposer aux institutions internationales et conserver une monnaie faible pendant leur émergence ils souffrent donc de la concurrence chinoise). [...]
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