Les trente glorieuses : une phase de gloire qu'a vécue l'économie mondiale, suite au développement enregistré au niveau des différents créneaux tant au niveau économique que social.
Dans un contexte de mutation politique, économique et social, plusieurs pays ont su profiter positivement de cette vague de croissance mondiale, se penchant vers une économie de marché capable de mener à bien le bon déroulement de l'activité, et d'améliorer les différents indicateurs macroéconomiques (le chômage, l'inflation...).
A ce titre, l'optimisation des capacités de production, soutenue par une nette amélioration de la productivité de la main d'oeuvre a permis la diffusion du progrès technique, incitant ainsi à la stimulation de la demande, une simulation qui trouve son fondement dans l'appréciation des revenus des ménages, impliquant un changement de mode de consommation, et donnant lieu à une innovation en terme de l'offre produits (...)
[...] La hausse des dépenses militaires dues à la guerre de Corée (1950-19543) dopent la croissance : malgré une évolution de PIB de entre 1950 et 1951, les pressions inflationnistes se développent. En 1953, le républicain Eisenhower qui succéda au démocrate Truman. Le programme républicain donne la priorité à la lutte contre l'inflation : la mise en œuvre de politiques restrictives qui ralentissent la croissance, au détriment du plein emploi. Entre 1953 et 1960, le PIB américain s'accroit d'a peu près par an en moyenne. [...]
[...] De plus les firmes japonaises sont dominée par les keiretsu, grands groupes réunissant des entreprises juridiquement indépendantes mais actionnaires les unes des autres. Enfin, les relations entre les différents milieux (affaires, politique, hauts fonctionnaires) sont denses et génèrent un consensus entre les élites dirigeantes. Pour sa reconstruction, le Japon à bénéficié de l'aide financière, alimentaire et technique américaine.les conditions à la croissance sont claires : des réformes politique, économique et financières sont à opérer dès 1948. Ainsi la croissance économique est favorisée par la croissance des exportations du Japon. [...]
[...] Par ailleurs, la productivité du capital évolue lentement (de 0 à par an). C'est la productivité des facteurs qui évalue l'efficience du couple capital-travail. Les principales causes de la croissance sont de trois et se présentent comme suit : L'efficience des appareils productifs qui dopent la productivité du travail et de la production grâce à l'extension du Fordisme. S'ajoute à cela l'important effort d'investissement qui contribue à la diffusion du progrès technique et à l'élargissement des capacités de production. D'autant plus que la population active augmente par le phénomène de l'immigration : s'installent, sur le marché du travail, les premières générations issues du Baby Boom (ou pic de la natalité : désigne l'augmentation importante du taux de natalité juste après la seconde guerre mondiale) et se développe le travail des femmes, qui permet d'augmenter la main-d'œuvre, dont les qualités sont améliorées. [...]
[...] L'Etat-Providence qui octroie des revenus de transfert pour soutenir la demande. Il intervient aussi pour réguler et contrôler l'activité économique tout en préservant le plein emploi. Il met en place des politiques structurelles (aussi bien industrielles que sociales ) pour accroitre le rendement des appareils productifs et la qualité de vie des populations LES FACTEURS AYANT FAVORISES LA CROISSANCE : La croissance économique n'a pas eue lieu toute seule. Elle est le fruit de plusieurs facteurs qui, reliés les uns aux autres, ont donnés naissance à une longue période prospère dite des Trente Glorieuses» CONTEXTE GEOPOLITIQUE : Une des explications plausibles à cette croissance forte est l'instauration d'un nouvel ordre international après la seconde guerre mondiale : la signature du traité du GATT (General Agreement on Tariffs and Trades) a permis de réduire les barrières douanières ; un nouveau système monétaire international s'est vu mettre en place suite au traité de Bretton WOODS (vers 1943) et à permis aux pays de posséder des taux de change fixes, ce qui réduisait les incertitudes. [...]
[...] Le PIB des pays de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economique) s'est accru d'environ par an entre 1950 et 1970. Ceci est dû à une nette accélération du rythme de la croissance précédemment enregistrée entre 1913 et 1950 : d'une croissance juste supérieure à par an, les pays de l'OCDE bénéficient d'une croissance soutenue. Il en est de même pour les taux de croissance annuels moyens du PIB par habitant. Cette croissance annuelle de la productivité du travail est évaluée, entre 1950 et 1973, à environ dans les pays de l'OCDE, preuve d'une nette accélération entre 1913 et 1950. [...]
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