La croissance et mondialisation du XIXème siècle

Résumé du document

A la fin du XVIIIe siècle, la révolution industrielle commence en Angleterre. Elle se propage dans l'Ouest de l'Europe et aux Etats-Unis. A partir de 1850, la croissance économique s'accélère et provoque des transformations économiques et sociales très importantes. Cette croissance économique est continue, mais pas régulière. La mondialisation progresse aujourd'hui grâce à l'augmentation des flux à l'échelle mondiale. Plusieurs puissances deviennent successivement des économies-monde.

Extraits

[...] Celui-ci a une fascination pour les États-Unis. Mais la prospérité américaine est compromise par des crises comme celle de 1929 ou encore plus récemment celle de 2008. À partir de 1991, on parle d'hyperpuissance américaine (H. Vedrine) après le démantèlement de l'URSS. Il dispose de la puissance dans tous les domaines. Mais cette puissance américaine est contestée par de nouvelles puissances économiques et par des mouvements islamistes. C/La mondialisation aboutit à un monde multipolaire Depuis les années 1980, de plus en plus de pays participent aux échanges commerciaux. [...]

[...] Les revenus sont assurés et permettent une augmentation des salaires. B/La croissance est continue, mais irrégulière Les phases de la croissance économique -1848 à 1873 : Apparitions des chemins de fer et découverte du charbon -1873 à 1886 : Grande Dépression -1886 à 1929 : Apparitions du pétrole, de l'électricité, de l'automobile et de la chimie -1929 à 1946 : Dépression du au Krach de Wall Street en 1929 -1946 à 1973 : Trente Glorieuses -1973 à 1990 : Vingt Piteuses -1990 à 2008 : Apparition d'Internet et de la spéculation financière Depuis 2008, le monde subit des crises en chaîne due à la Crise des Subprimes Les crises ont des caractères communs Leurs causes : crises boursières et spéculations Leurs conséquences : chômage de masse, effondrement de la production, Les crises entraînent une remise en cause du capitalisme et du libéralisme Le capitalisme est un système économique et social fondé sur la liberté d'entreprendre la recherche du profit maximum, la propriété privée et la libre concurrence. [...]

[...] Le Royaume-Uni a été le berceau de la première industrialisation à la fin du XVIIIe siècle. Il reste la première puissance industrielle jusqu'à 1870. Les causes de la puissance britannique sont nombreuses : Importante réserve de charbon donc fabrication d'acier, de chemin de fer. Libre échange favorisant les échanges commerciaux. Vaste empire colonial qui permet de s'approvisionner en matières premières Marché intérieur démographique (car augmentation de la population) Forte capacité d'innovation pour répondre aux demandes Ex. : En 1850, le Royaume- Uni produit plus de de la production industrielle mondiale. [...]

[...] La domination économique de la Triade est alors véritablement remise en cause. Depuis presque deux siècles, le monde connaît une formidable accélération des progrès techniques et économiques. Cette croissance est marquée par de nombreuses crises et dépressions. Avec celle-ci, les échanges mondiaux se multiplient et la mondialisation s'accélère. Elle s'est appuyée sur des économies-monde successives, mais certains espaces sont restés en marge de cette mondialisation. Avec l'émergence de nouvelles puissances économiques, le centre de gravité du monde s'est déplacé de l'Atlantique vers le Pacifique. [...]

[...] Quelles sont les différentes caractéristiques et les phases de la croissance économique du milieu du XIXe siècle à nos jours ? Autour de quelles puissances s'organise la mondialisation depuis le milieu du XIXe siècle ? I/La croissance économique et ses différentes phases depuis 1950 A/La croissance économique, un phénomène nouveau et complexe C'est l'augmentation durable de la population donc des richesses de l'État. On le mesure avec le PIB/habitants (moyenne des richesses par habitant). Sous l'Ancien Régime (jusqu'au XVIIIe siècle) il y a peu d'augmentation de richesses. Et pourtant à la fin du XVIIIe siècle, il apparaît une croissance économique. [...]