croissance, développement, XXe siècle, productivité, révolution industrielle, croissance économique, Maddison
On peut dire qu'avec la première révolution industrielle et la deuxième et plus encore après 1945, les économies occidentales et d'une certaine façon et selon des modalités différentes l'économie mondiale dans son ensemble est entré dans une phase de croissance économique sans précédent historique, on peut entendre par là une augmentation continue de la quantité de bien et de service produit par habitant dans un espace économique donné. De ce point de vue, l'étude de référence c'est celle de l'économiste Angus Maddison, établie le bilan des pays industrielles suivants : la tendance générale de la croissance économique à long terme donne un chiffre moyen de 2.5 du PIB en volume par tête. A elle seule la parenthèse des trente glorieuses, on observe un taux moyen de 2.4, pour les pays de l'OCDE. Selon les périodes, la tendance bi séculaire oscille selon une fourchette de 2.5 à 2.8 cependant de 1913 à 1950, le résultat moyen n'est que de 2 et ce qui marque cette période, les deux Guerres mondiales et la dépression des années 1930 (crise de 29).
Depuis 1945, les fluctuations de la croissance économique selon Maddison sont atténuées. Le temps nécessaire à un doublement de la production s'est sensiblement réduite. Il fallu 58 ans au Royaume-Uni au tournant du XVIIIe pour doubler sa production. Il en a fallu 11 entre 1977 et 1988 à la Chine. Les Etats-Unis doublent leur production à partir de 1836 en 47 ans. Le Japon sur 34 ans. La Corée du Sud en 11 ans.
[...] Dans ce contexte, les industrielles des pays riches redoutent pour leur part que l'adoption de normes antipollution ne les défavorisent dans la compétition international. La conférence de Stockholm a débouché sur la création du programme des nations unis sur l'environnement. Tension sur les prix des matières premières mais aussi des catastrophes écologiques majeures. Tchernobyl en 1986 et Bhopal en 1984. Cela provoque une large prise de conscience. L'assemblée générale des nations unies créent une nouvelle commission la CMED, la commission mondiale de l'environnement et du développement, le rapport Brundtland, Gro Harlem Brundtland, 1ere ministre norvégienne. [...]
[...] Ceci signifie que l'on considère que les droits de propriété intellectuelle (DPI) sont vraiment respectés. Ce respect empêche les chercheurs du pays 2 de consacrer des ressources à l'imitation sans payer de droits au pays 1. Nous supposons aussi que les entrepreneurs du pays 2 ne sont pas disposés à innover donc toutes les innovations et adaptations sont réalisées par les entrepreneurs du pays 1. En plus du coup initial de un innovateur du pays 1 doit supporter un coup de transfert et d'adaptation de son produit au pays 2. [...]
[...] La pollution des nappes-phréatiques intervient 50 ans après les rejets qui en sont la cause. L'impact des effets de serre, il en est de même. Ni les gouvernements ni le marché ne peuvent traiter efficacement des problèmes graves sur une telle échelle de temps. En effet il existe des problèmes bien plus immédiats relatifs à l'emploi, à la situation de l'industrie automobile et les problèmes qui sont certes graves mais plus diffus sont d'une certaine façon considéré comme non prioritaire en d'autres terme les choix relatifs aux présents ou aux futurs proches l'emportent. [...]
[...] Donc selon lui, il vaut mieux un niveau de croissance faible et une redistribution importante. Les préoccupations environnementales deviennent l'objet de mobilisation politique et ceci notamment à la suite de sinistre écologie majeure qui conduisent le grand public à être particulièrement frappé par les conséquences potentielles de la croissance économique. On peut retenir un exemple, le naufrage en 1967, d'un pétrolier sur les côtes britanniques, le Torrey Canyon, un pétrolier jumboïsé, on a doublé la capacité de chargement en modifiant sa coque. [...]
[...] Dans ces perspectives, l'inflation et le chômage prennent une dimension plus précise. L'inflation joue le rôle d'une épargne forcé quand la situation est d'avantage favorable aux salariés. A l'inverse la progression du chômage retourne le rapport de force entre les salariés et les entrepreneurs et rétablie le rapport pi/y. Kaldor suggère l'existence d'un taux de profit d'équilibre. Pour l'auteur les profits ne captent jamais la totalité des revenus et on peut considérer selon l'auteur qu'il existe un taux de profit minimum qui est juste suffisant en dessous duquel aucun capitaliste n'accepte de mettre en œuvre une activité productive. [...]
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