Crises économiques, économie cyclique, système économique, fluctuations économiques, croissance de production, crise agricole, Friedman, variations du crédit, Minski
Une économie est dite cyclique lorsqu'elle se caractérise périodiquement par des phases d'activité dont l'amplitude est à chaque fois identique. Cette définition ne rend pourtant pas compte de la diversité du phénomène. Le cycle désigne jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale l'alternance de périodes d'expansion (croissance de la production) et de dépression (contraction en niveau absolu de la production). La crise est le retournement de l'activité, qui est donc un extremum de la courbe, un point d'inflexion. Après 1945 on a une période de forte croissance qui remet en cause la notion même de cycle.
Après les années 30 on connait une période de forte croissance. Durant les Trente Glorieuses, la croissance a une moyenne de 5%, puis s'opère un retournement de l'activité dans les années 80 et 90 dans les pays d'Europe continentale (récession en 1993), puis une croissance mondiale négative en 2009 (-0.6%) et surtout dans la zone euro (-4.1%). Les USA maintiennent 4% de croissance dans les années 90.
[...] Il reprend l'idée du taux naturel de l'intérêt par Wicksell, qui égalise la Demande et L'Offre de K (épargne). Il est déterminé selon la productivité du capital et les préférences des agents (en termes de risque). Il reprend l'idée de Bohm-Bawerk de la conception de l'investissement comme allongement du processus de production. Hayek pense comme à la source des crises la création monétaire trop importante qui fait baisser les taux d'intérêt, ce qui provoque un déséquilibre entre épargne et investissement. La crise correspond à une période où les investissements ne sont plus rentables. [...]
[...] Il ne faut pas permettre les politiques discrétionnaires. La monnaie est neutre lorsque les variations de sa quantité en circulation ne change ni le système de prix d'équilibre ni les variables réelles de l'économie : il est anti quantitativiste et rejette donc l'idée que la monnaie n'agirait que sur les prix (prix déterminent les quantités). La structure productive est stable quand le taux de profit des capitaux est égal au taux d'intérêt monétaire incidences de la monnaie sur la production : - Déplacement de la demande en faveur des biens de production : accroissement de l'investissement - Le jeu du crédit bancaire introduit une perturbation de nature exogène : les crédits abaissent le taux d'intérêt réel ( excès d'investissement car baisse de la rémunération de l'épargne( inflation ( baisse du pouvoir d'achat des ménages ( baisse consommation. [...]
[...] La crise exprime le fait que l'ancien système a atteint ses limites et que le nouveau n'a pu encore s'imposer. Les NTIC sont à l'origine d'un cycle de croissance et d'un bouleversement des méthodes de production. Les keynésiens montrent que les fluctuations dépend de l'investissement, et de l'offre de crédit Samuelson développe 3 typologies des fluctuations, à partir du modèle de l'oscillateur : - Les oscillations amorties : le revenu fluctue autour du niveau d'équilibre, mais les oscillations sont de plus en plus faibles - Les oscillations explosives : le revenu fluctue et les oscillations sont de plus en plus grandes - Les oscillations auto-entretenues : le revenu fluctue autour du niveau d'équilibre avec des oscillations d'amplitude constante Selon Goodwin(néokeynésien) les fluctuations s'expliquent par la dynamique de répartition des revenus ➢ Goodwin dans Capitalism and economic growth (1967) Son modèle repose sur 2 hypothèses centrales: - La variation du salaire réel est une fonction décroissante du taux de chômage (cf courbe de Phillips) - Les profits sont épargnés et donc investis, tandis que les salaires sont intégralement consommés Selon lui, au point de départ la part des profits est élevée ( fort investissement ( croissance économique forte ( emplois ( baisse chômage. [...]
[...] Après 1970, regain des idées libérales. B. Une première vision appréhende la crise comme un phénomène possible Chez Smith comme chez Hayek, la crise apparaît comme un phénomène transitoire et exogène ➢ Smith Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations 1776 (Crise) La crise apparaît comme un phénomène transitoire et exogène, par rapport au fonctionnement d'une économie de marché. L'économie de marché exclut par hypothèse la crise généralisée, dès lors que la condition de flexibilité des prix est respectée. [...]
[...] Selon Aschauer, dans le cas des USA, le ralentissement des GP s'explique par l'insuffisance de l'investissement public en infrastructures au cours des années 70. - Evolutions technologiques en gestation, qui mettent du temps à se concrétiser (paradoxe de Solow) Cette crise est inflationniste, puisqu'on assiste à une multiplication par 4 du prix du baril de pétrole entre 1973 et 1974 (premier choc pétrolier). Entre 1979 et 1981 (deuxième choc pétrolier) le prix du brent est multiplié par 3. La comparaison de la crise des années 30 avec celle des années 70 permet de mettre en évidence de nombreuses similitudes : ← La crise est annoncée par un évènement d'ordre économique (Jeudi Noir avec la chute de 30% des cours boursiers) et le premier choc pétrolier de décembre 1973. [...]
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