La crise financière et ses effets pervers se font sentir encore aujourd'hui. Mais pour quelles raisons les entreprises subissent-elles de plein fouet une crise qui au départ ne les concernait pas ? Le problème essentiel subi par les entreprises à l'heure actuelle est le manque de financement provoqué par les banques devenues frileuses. Ces dernières le sont particulièrement dans la mesure où elles ont chacune supporté de nombreuses pertes à l'occasion de la crise qui les a touchées. Quelle est l'origine de cette crise et comment les Etats ont-ils tenté de l'enrayer ? Pour le savoir, il convient d'analyser la genèse de la crise et la méfiance qui a pu naître sur le marché interbancaire. Nous pourrons ensuite analyser la réglementation bancaire existante à l'époque pour comprendre en quoi son non-respect a entrainé la catastrophe, puis nous intéresser enfin aux remèdes qui ont été mis en œuvre par les différents Etats afin d'éradiquer la crise.
[...] Ainsi, de nombreux établissements financiers du monde entier se retrouvèrent avec des créances pourries dans leur bilan. En conséquence, un climat de défiance s'est installé entre les établissements financiers qui n'osèrent plus se prêter des fonds. Pour quelles raisons les banques se prêtent-elles des fonds et quelle est la conséquence du blocage de ces prêts interbancaire ? II- La défiance sur les marchés interbancaires L'activité d'une banque consiste notamment à prêter des fonds et à se rémunérer en fonction du risque de non-remboursement qu'elle prend. [...]
[...] Dès lors, elle risque d'entraîner ses consoeurs dans le même désastre et des dépôts de bilan en cascade sont à craindre en cas de contagion. Ce risque concernerait également l'économie toute entière puisque de nombreuses entreprises ne pourraient plus être financées et de nombreux déposants pourraient se retrouver ruinés. Pour éviter cette catastrophe, les différents États Américains et Européens ont mis en œuvre des solutions. Toutefois, le marasme aurait pu peut-être évité si la réglementation bancaire avait été mieux respectée. [...]
[...] Une fois la crise arrivée, les Etats ont donc dû mettre des remèdes en œuvre. IV- Les remèdes à la crise Des remèdes ont dû être mis en œuvre au niveau mondial. Ils se sont traduits par le Plan Paulson aux États-Unis et un Plan Européen. Nous citerons également le plan français. Tout d'abord, le plan Paulson mérite quelques développements. Tout d'abord, il convient de rappeler que la situation difficile dans laquelle se trouvaient les banques n'aurait pu être surmontée sans les aides des États. [...]
[...] Cet excès de consommation se reporte sur le marché de l'immobilier alors en pleine expansion. Des prêts sont même octroyés à des ménages modestes qui pensent enfin pouvoir accomplir leur rêve : devenir propriétaire. Cependant, avec cet excès de crédit, les prêteurs se retrouvent rapidement à court de liquidité. Aussi, ils vont, pour pouvoir continuer à prêter, recourir à la titrisation. Ce mécanisme consiste en une opération au terme de laquelle une société vend certains de ses actifs à une entité ad hoc, tel un fond commun de créance, qui va émettre, en contrepartie, des valeurs mobilières sur les marchés financiers en regroupant des créances dans des véhicules de financement ad hoc transformés en titres négociables. [...]
[...] Ce rapport Fonds propres / encours pondérés doit être égal ou supérieur à avec un minimum de sur le TIER 1. Cependant, le ratio cooke s'est rapidement révélé insuffisant dans la mesure où il négligeait la qualité de l'emprunteur et donc le risque de crédit qu'il représente réellement. C'est pourquoi un nouveau ratio appelé ratio cooke a pour voir le jour à l'occasion des accords de Bâle II en 2005. Ce ratio préconisait l'exigence de nouveaux fonds propres avec une procédure de surveillance de la gestion de ces fonds et une meilleure discipline du marché (transparence dans la communication des établissements). [...]
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