Cours d'économie qui oppose le libre-échange et le protectionnisme. Le développement des échanges internationaux selon les théoriciens du libre échange repose sur le principe de la spécialisation (division internationales du travail) fondée sur les avantages comparatifs des nations (absolus ou relatifs) qui permettrait de satisfaire les besoins en utilisant moins de facteur de production tout en étant profitable à l'ensemble de tous les acteurs économiques. Néanmoins la réalité a mis à mal ce modèle, sans régulation, ce système censé bénéficier à tous les acteurs économiques accroît les écarts entre les plus forts et les plus faibles. On peut opposer deux types d'objections qui montrent que la construction théorique qui fonde le libre-échange se heurte à bien des obstacles.
[...] Il y a déséquilibre externe parce que la demande interne est trop forte et insatisfaite par l'offre interne. Si on veut réduire les déficits extérieurs de façon durable, il faut contenir la demande intérieure ( mise en œuvre de politique économique restrictive. La diversité dans les mesures protectionnistes Les instruments unilatéraux Instruments qui sont appliqués à la suite de décision, de procédures exclusivement nationales ou UE : - unilatéralisme américain : section 301 datant de 1974 = elle permet à l'administration américaine de lutter contre les pratiques commerciales de ses partenaires, jugées déloyales, restrictives et discriminatoires. [...]
[...] L'entreprise qui a le marché le plus vaste est la plus compétitive. L'Etat va être incité à aider les entreprises nationales, afin que celles-ci puissent obtenir le marché le plus large possible. On parle de politique commerciale stratégique ( notamment dans le cadre de l'aéronautique. Les arguments résiduels Le protectionnisme permettrait de résorber les déficits externes : si un pays a des déficits, il adopte des droits de douane ou des quotas, d'où une amélioration des soldes extérieurs. La protection ne constitue pas la meilleure des solutions. [...]
[...] La répartition des gains n'est pas uniforme. Les principaux bénéficiaires seraient les pays industrialisés ainsi que les PVD les plus développés. Décision de créer l'OMC. L'OMC C'est une véritable organisation internationale, alors que le GATT n'était qu'un accord transitoire. L'OMC organise des négociations commerciales en continu, alors que pour le GATT c'était des cycles, et surtout le renforcement de la procédure de règlement des conflits constitue l'atout principal de l'OMC par rapport au GATT. Conférence de Singapour, en décembre 1996. [...]
[...] Deux accords ont été signés récemment : un sur la libéralisation des télécommunications, conclu le 15 février 1997 et entré en vigueur le 1er janvier 1998. Signé par 68 pays, qui réalisent du CA total du secteur. Cet accord porte sur les équipements et les services des télécommunications. Les pays signataires se sont engagés à garantir le libre-accès à leur marché intérieur et à ouvrir le capital de leurs sociétés aux capitaux étrangers. Le 2ème accord sur la libéralisation des services financiers a été signé le 12 décembre 1997, et devrait entrer en vigueur le 1er janvier 1999. [...]
[...] Le cycle a porté sur les droits de douane et le dumping, pour a première fois évoqué. Le premier code anti-dumping date du 1er janvier 1968. Le Tokyo Round aborde pour la première fois le protectionnisme non-tarifaire. Ce type de protectionnisme a commencé à se développer après le 1er choc pétrolier, années 70. Le Tokyo Round a adopté un certain nombre d'accords cadres, portant sur les subventions d'exportation (qu'on cherche à limiter), sur les marchés publics (en vue des les ouvrir), sur les licences d'importations. [...]
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