Cours sur le poids et l'annulation de la dette. Deux visions totalement opposées s'affrontent sur ce sujet : la vision libérale - basée sur le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale - et la conception altermondialiste, à travers les activistes et idéologues d'ATTAC, notamment.
[...] Leur éligibilité au programme PPTE est compromise vu qu'on se rapproche de la date limite. Un nouveau cadre pour la soutenabilité de la dette des pays à faible revenu a été proposé en février 2004, comprenant deux principes fondamentaux : - les nouveaux prêts devront prendre en compte la capacité du pays à gérer la dette, dépend de l'aptitude du pays à utiliser efficacement les ressources afin d'assurer le développement et la croissance, et améliorer sa capacité à résister aux chocs. [...]
[...] III/ UNE CONCEPTION HUMANISTE DE LA DETTE Pourquoi annuler la dette du tiers-monde ? Le système mis en place par les États les plus industrialisés grâce au FMI et à la Banque mondiale servirait à assurer leur domination sur le Tiers-monde ? La dette en est le centre nerveux. Il faut préconiser l'annulation de la dette extérieure publique du Tiers-monde et l'abandon des politiques d'ajustement structurel. La mise en place d'une véritable spirale infernale Très fortement incités à s'endetter dans les années soixante - soixante-dix par les banques privées, les États du Nord et la Banque mondiale, les pays en développement ont subi la crise de la dette au début des années quatre-vingt. [...]
[...] Si des dettes ont été contractées à des fins odieuses, elles peuvent être frappées de nullité. Les mouvements sociaux doivent rappeler avec force que le droit international, et en particulier la Déclaration universelle des droits de l'homme et le pacte des droits économiques, sociaux et culturels, sont incompatibles avec le remboursement d'une dette immorale, et bien souvent odieuse. Les arguments écologiques : Depuis plusieurs siècles, les ressources du Sud sont exploitées au bénéfice exclusif des pays riches. La force est désormais remplacée par les plans d'ajustement structurel. [...]
[...] C'est ainsi que dans les pays africains qui ont bénéficié d'un allégement de la dette grâce à cette initiative , la dépense en faveur de la réduction de la pauvreté a augmenté, passant de des recettes publiques en 1998 à en 2001. Mais, en 1999, l'exigence de performance a été considérablement assouplie, afin de permettre aux pays d'engager leurs réformes dans le cadre de l'Initiative PPTE, et les allégements de la dette y sont désormais consentis dès la décision d'éligibilité des pays. C'est ce qu'on appelle le point de décision. Lorsqu'un pays atteint le point de décision, il s'engage à entreprendre une série de réforme, notamment politiques et macro économiques avisées qui lui permettront de diminuer sensiblement le degré de pauvreté. [...]
[...] Dans les années 80 et au début des années 90, les prêts ont continué à financer les réformes politiques, l'objectif étant que ces pays puissent se développer et sortir de leurs difficultés pour un certain nombre de raisons, notamment stratégiques. Mais les espoirs d'accélération de la croissance ne se sont guère matérialisés. En 1992, les 33 pays à faible revenu identifiés comme étant les plus lourdement endettés, étaient confrontés à de graves difficultés au niveau du paiement du service de la dette. [...]
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