Quels sont les déterminants de la détention de monnaie ?
Va-t-on détenir plus ou moins de monnaie parce qu'on la considère comme un actif sans risque permettant de faire face à l'incertitude ou bien comme un actif liquide sans coûts ?
Section 1. La demande de monnaie : une demande d'actifs liquides
On demande la monnaie en tant qu'actifs liquides pour deux raisons : au titre du motif de transaction et au titre du motif de précaution (...)
[...] Economie Monétaire La demande de monnaie Quels sont les déterminants de la détention de monnaie ? Va-t-on détenir plus ou moins de monnaie parce qu'on la considère comme un actif sans risque permettant de faire face à l'incertitude ou bien comme un actif liquide sans couts ? Section 1. La demande de monnaie = une demande d'actifs liquides On demande la monnaie en tant qu'actifs liquides pour deux raisons : au titre du motif de transaction et au titre du motif de précaution. [...]
[...] Lorsque les agents détiennent des titres, le taux d'intérêt rémunère la renonciation à la liquidité pour une période donnée. Pour un titre dont le taux d'intérêt est pendant n année, avec c = coupon constant. La valeur du titre c'est la valeur présente des coupons futurs qui doivent être versé. P = + + . + Lorsque l'agent pense que les taux vont diminuer et que la valeur des titres va augmenter, alors il va acheter. On peut penser qu'il existe un taux d'intérêt maximum au-delà duquel personne n'anticipe de nouvelle hausse. On est donc au prix minimum. [...]
[...] Remarques : coût de conversion monnaie/titre est élevé. Plus le coût de conversion monnaie/titre augmente, plus l'encaisse monétaire moyenne est élevée. l'encaisse évolue de façon inverse avec le taux d'intérêt car le taux d'intérêt représente un coût d'opportunité. On voit apparaitre un rôle au taux d'intérêt (contrairement à la théorie quantitative de la monnaie). L'encaisse monétaire moyenne augmente lorsque le revenu augmente, mais il n'y a pas de relation de proportionnalité (contrairement à la théorie quantitative de la monnaie). Si les agents économiques font leur conversion monnaie/titre de manière désynchronisée, alors la demande de monnaie aura un profil irrégulier et le rôle des banques sera de lisser les variations de la liquidité. [...]
[...] C'est la fonction de demande de monnaie et cette fonction est stable. Elle est la plus stable de l'économie En définitif, en opposant la vision Friedmannienne à la vision postkeynésienne on remarque que : Cela porte moins sur les déterminants théoriques de la demande de monnaie que sur la stabilité de la fonction de demande de monnaie par rapport à la stabilité de la fonction de consommation. Keynes : La demande de monnaie est instable, très élastique au rendement des titres. [...]
[...] Friedmann pense lui que la croissance réelle trouve son origine en dehors du marché monétaire. A long terme, Y est totalement déterminé dans la sphère réelle. Plus tard on dira que la partie anticipée de la variation de monnaie n'a pas d'impacts réels sur l'économie, en revanche il est exact que la partie non anticipée d'une variation d'offre de monnaie peut avoir un effet d'impact réel transitoire. Il est évident que de cette différence entre les deux visions nait une nouvelle vision économique. [...]
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