Conception monétaire, politique, monétaire, organisation financière, l'économie
Le lien entre monnaie et financement de l'économie, c'est-à-dire monnaie et capitaux est un lien de complémentarité c'est-à-dire un lien de concurrence, complémentarité car BC qui émet de la monnaie et ce sont les établissements bancaires qui distribuent et transforment cette monnaie en crédit à l'économie ou en acquisition de titres par les ménages.
[...] Reconnait lui-même qu'il est inspiré par Keynes, Taxe Tobin a été appliqué de 1973 à 1989 au Chili par le Général Pinochet par les Chicago Boys école monétariste de Chicago qui a permis une augmentation des investissements à long terme, avec en parallèle une politique de contrôle des changes et de la dévaluation monétaire puis un désarmement douanier. Cette conception monétaire du courant institutionnel découle de La philosophie de l'argent de G. Simmel 1977 et de F. Simiand 1935 La monnaie est une réalité sociale Chez qui la monnaie est à la fois un instrument économique de transaction mais également une foi sociale c'est-à-dire le reflet du fonctionnement de la société et de l'irrationalité des acteurs. [...]
[...] Cette période est marquée par la faiblesse du poids des marchés dans l'investissement. A partir de 1980 : M .Aglietta dans son ouvrage Macroéconomie financière explique les raisons de l'abandon du financement par intermédiation bancaire, les raisons de la marchéisation à cause de la crise de 1973-1979 : l'explosion des déficits publics et augmentation des interventions sociales, l'Etat et la sécurité sociale est obligée d'emprunter, donc d'attirer l'épargne des ménages qui deviennent des emprunteurs nettes d'épargne. Déficits extérieurs : déficit commercial + déficit de capitaux Conformément à Equation d' Alexander (capacité d'absorption)+ (déficit public) = (déficit commercial) Vieillissement de la population facteur d'augmentation des dépenses sociales et de désépargne Inflation et dévaluations successives : a eu pour conséquence de dévaloriser les fonds propres des entreprises et des banques donc de réduire la capacité de prêts Nécessité de développer la finance de direct c'est-à-dire de favoriser l'accès aux marchés financiers par les entreprises Finale : Loi Monory de 1979 qui permet aux ménages qui font des acquisitions d'actions d'entreprises françaises de déduire à concurrence de 5000 francs des impôts pousse les ménages à investir en bourse et à ouvrir des livrets ( développement des marchés boursiers Permet aux entreprises d'emprunter sur des marchés financiers en émettant des bons de trésorerie Création de ce qu'on appelle le second marché qui en 1984 qui permet aux entreprises de taille réduite de mettre des actions. [...]
[...] Greenspan va adopter une politique discrétionnaire, conformément à la FED, puisqu'elle a pour mission de réaliser le plein emploi soutenable dans le cadre d'une inflation acceptable. Les 2 objectifs que sont le plein emploi et la lutte contre l'inflation doivent être équilibrés. Le taux d'inflation et le taux de croissance sont les deux indicateurs pris en compte par la FED. Entre 1988 et 1993, il va baisser le taux d'intérêt : 1988 : stimulation de l'activité économique ( - Consommation 1993 : - Investissement 1977 1983 : Forte expansion de ces obligations des pays émergents. [...]
[...] Cela signifie que toutes les entreprises qui détiennent des obligations vont avoir du mal à rembourser leurs emprunts, puisqu'elle ne valle rien. Les Banques ne prêtent plus et l'investissement chute. Le taux d'intérêt est passé de à 10% entre 1989 et début 1990. Cette crise à donc générer aux Etats-Unis une chute de l'activité économique aux Etats- Unis. On peut aussi faire un parallèle avec la Grèce, c'est le même mécanisme. [...]
[...] A long terme la politique monétaire influence le taux de change : Taux d'intérêt ( mouvements de capitaux ( taux de change Hausse des intérêts ( Attraction des K ( Demande de monnaie nationale / offre de monnaie nationale ( hausse du taux de change. Les agrégats monétaires (page 9 polycop) : instrument de mesure de la liquidité monétaire par la BC M1 : Monnaie liquide : fiduciaire, divisionnaire M2 :Agrégat qui additionne M1 et M'2 actifs financiers de très court terme donc transformable en monnaie liquide (dépôts à terme inférieurs à 2 ans) M3 : M2 + M'3 : actifs financiers de moyen terme, transformable (bons du trésor négociables, titres de créance inférieur à 2 ans, les OPCVM) Aujourd'hui c'est M3 qui est retenu pour mesurer la Masse Monétaire = BC cible d'inflation 2%. [...]
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