Pour que le processus d'internationalisation s'enclenche, il faut au départ avoir :
- un marché initial avec un potentiel suffisant, pour pouvoir amortir les coûts (R&D, publicité, adaptation),
- un marché initial de référence (exigeant en termes de qualité, de normes, de technologies employées...) pour que le produit ait une image positive dès le début,
- avoir une entreprise leader sur son marché d'origine (pas forcément n°1, mais ayant une part de marché suffisante sur son marché d'origine pour être reconnue),
- et enfin il faut qu'il y ait des marchés de similitudes importants entre pays A et pays B (pour éviter les coûts d'adaptation et pouvoir exporter le produit tel quel) (...)
[...] A la fin de chaque période de 12 mois, on établit un compte d'amortissement et on regarde si les ventes de l'entreprise permettent de compenser les frais occasionnés par l'export. Dans ce cas possibilités : - les frais sont supérieurs aux rentrées des ventes. La COFACE fournit une indemnité qui est fonction de la quotité garantie perte que la COFACE accepte de prendre en charge, actuellement c'est 65% de pertes, sauf pour le Japon : 75%). - Si l'entreprise fait un profit, l'entreprise doit reverser à la COFACE une partie de son résultat positif. Combien ça coûte ? [...]
[...] On a 3 organisations possibles. Stratégie multinationale. Organisation multinationale de la production dans laquelle des unités de production non spécialisées produisent pour un marché donné (maison mère et une filiale pour chaque pays). Stratégie globale. Intégration horizontale transnationale, spécialisation pour un produit de chaque unité de production. Chaque unité de production doit répondre aux besoins d'un marché mondial. Les flèches correspondent à un échange de produits finis. C'est-à-dire qu'il y a des réseaux commerciaux mondiaux. Intégration verticale transnationale. [...]
[...] Chapitre 9 les stratégies possibles selon la source de l'avantage comparatif. Quand on a une politique de développement international ( élaboration d'une stratégie pour l'entreprise elle-même car plusieurs orientations stratégiques sont possibles. Sources principales de l'avantage concurrentiel. Stratégies de coût. L'entreprise va orienter tous ses efforts vers un objectif considéré comme primordial, minimiser les coûts est un facteur clef de réussite. En général, c'est le cas des grandes entreprises. Soit l'entreprise va vendre moins cher que les autres soit elle vend au même prix que les autres ( prix du marché) et bénéficie donc de marge plus importantes qui vont lui permettre d'investir pour renforcer sa position. [...]
[...] Lorsque un acteur d'une filière décide de s'internationaliser il y a des conséquences sur toute la filière (firmes à l'amont et à l'aval subissent les effets de ce choix stratégique). Quand une entreprise fait le choix stratégique de s'implanter sur un marché étranger les fournisseurs doivent suivre leur client ou trouver d'autres débouchés. Modification de la position de l'entreprise dans la filière : de la production des matières premières à la distribution. Ex michelin : production du caoutchouc distribution de pneus. [...]
[...] L'entreprise est intéressée par l'étranger si, au niveau national, le produit est à maturité. Quelles sont les forces qui peuvent faciliter / compliquer le passage du marché domestique à l'international ? Chapitre 2 : Le passage du marché national au marché étranger 3 types d'effets qui peuvent inciter l'entreprise à aller au-delà de son marché domestique : - l'effet marché d'origine : 2 forces opposées une négative : marché domestique important retarde la croissance internationale, puisque l'entreprise ne va pas ressentir le besoin d'aller chercher ailleurs de nouveaux marchés, retarde le recours à l'étranger comme facteur de croissance de la firme une positive : marché domestique important ( quantités importantes ( économies d'échelle ( baisse des coûts fixes, ce qui facilite l'entrée sur les marchés étrangers. [...]
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