Commerce international et compétitivité

Résumé du document

La balance des paiements : c'est un système comptable à partir duquel on peut repérer des flux d'échanges et donc utile pour voir si un pays est bien placé ou non. Une balance des paiements est un système équilibré : il y aura toujours équilibre entre les débits et les crédits : à chaque fois que j'inscris un débit (par exemple), le système veut que j'inscrive en crédit la somme qui correspond à la valeur. Ce système repose sur un principe : à l'échelle internationale, l'achat ou la vente d'un pays correspond nécessairement à la vente ou l'achat du reste du monde. C'est le principe des échanges internationaux.

Extraits

[...] Au nord pays industrialisés donc beaucoup capital. Au sud pays peu développés donc beaucoup de travail. - Test de la théorie HOS sur les Etats-Unis par LEONTIEV (50's) : à priori, les Etats-Unis sont un pays industrialisé donc beaucoup de capital. Ils devraient exporter beaucoup de produits riches en capital et importer beaucoup de produits riches en travail. En réalité les Etats-Unis importent beaucoup de biens riches en capital et exportent beaucoup de biens riches en travail. Soit le modèle HOS est faux, soit la demande de LEONTIEV est fausse, soit les institutions qu'on peut avoir sur les dotations en facteurs de productions des Etats-Unis sont fausses. [...]

[...] Donc les pays du Nord vont continuer et vont innover. - VERNON : cycle de vie du produit : Lancement, croissance, maturité déclin (délocalisation). LINDER (1961) : Si un pays du nord cherche à échanger avec un autre pays du nord industrialisé, c'est simplement parce que la structure de la demande est similaire, proche : demande représentative Plusieurs idées de la demande représentative : Elle traduit l'importance du marché intérieur. Il considère que les pays dont le revenu par tête est proche ont également des conditions de demandes proches. [...]

[...] C'est-à-dire une ouverture multinationale des échanges. Théories libre-échange : o A. SMITH : les importations sont plutôt une bonne chose ; Il considère que la richesse d'un pays est fonction de la division du travail. La division du travail permet de baisser le coût de production. SMITH reprends cela et dit que si chaque pays de spécialise, plus ce pays spécialisera, plus les coûts de production vont baisser. La division du travail présente pour SMITH, un avantage d'un point de vue de la diminution des importations. [...]

[...] Chaque pays peut se spécialiser et chaque pays trouvera un avantage à se spécialiser dans un secteur. o Théorie HOS : ce qu'on appelle la théorie néoclassique. Elle vise à approfondir la théorie de Ricardo en dépassant certains problèmes. La technologie est disponible internationalement, autrement dit, si le Portugal dispose d'une technologie, il n'y aucune raison que la GB n'y ai pas accès. Elles viennent des dotations aux facteurs de production. Certains pays vont être plus riches en capital qu'en travail. [...]

[...] Le commerce international est favorable au bien-être. Donc plus il y a d'exports, mieux c'est pour le pays. Rien ne permet de dire que les exportations procurent du bien-être. P. KRUGMAN : la compétitivité est un mot vide de sens. La compétitivité d'une économie nationale peut tout simplement un problème de productivité : ce n'est pas le coût de production qui est important, c'est le coût unitaire qui est important compte tenu de la productivité. Selon le CEPII, ils définissent : - Une marge extensive Nombre de produits Nombre de pays - Une marge intensive : capacité à développer les exportations La France vend en moyenne sur chaque marché entre 50 et de la valeur des exportations américaines. [...]