Depuis l'Antiquité, le commerce a été à l'origine de la prospérité et du développement des régions qui l'avaient pratiquée.
Mais, si le commerce fut synonyme de richesse et de prospérité dans le Moyen-âge (ou l'Antiquité), il est aussi considéré comme une source majeure de richesse dont bénéficient actuellement les pays riches.
Donc, l'Histoire économique des pays industrialisés accorde le plus souvent une large place aux échanges internationaux pour expliquer leur croissance économique et leur développement depuis plus de deux siècles.
On souligne aussi l'importance du commerce (colonial) pour l'Angleterre et la France durant les deux derniers siècles, et plus tard, le rôle de la libéralisation des échanges opérés par les accords du GATT après la Deuxième Guerre mondiale et celui du marché commun dans les trente années de croissance qu'ont connues les pays occidentaux.
Mais, le rôle du commerce extérieur dans la croissance et le développement n'a pas fait toujours fait l'unanimité des économistes et des spécialistes (...)
[...] Toutefois, cette croissance du commerce extérieur s'effectue à des rythmes très différents selon les pays et selon la période. Paragraphe 2 : Les changements structurels du commerce mondial depuis les années 50 Les statistiques montrent que jusqu'au début des années 70, la croissance des exportations des pays riches est plus importante que celle des pays en développement ou des pays de l'Est. Ce mouvement semble conduire à une marginalisation des pays en développement dont la part dans le commerce mondial est tombée à 17% dans les années 70. [...]
[...] - Sur les 100 premières mondiales, les sociétés des multinationales américaines et japonaises se taillent la part du lion Cependant, au fil du temps, les positions des firmes américaines s'effritaient au profit des multinationales notamment japonaises et européennes. - En 1985, parmi les 12 plus grandes entreprises, ils y avaient 10 américaines, et 50 parmi les 100 premières. En 2008, elles étaient plus que 6 sur les 12 et 16 parmi les 50. Ce changement a profité essentiellement aux firmes multinationales japonaises et européennes et plus récemment aux firmes coréennes et chinoises. Le chiffre d'affaire cumulé des 350 premières multinationales équivaut à 28% du PNB mondial en 1991. [...]
[...] La Suisse a l'avantage dans la production de montres et l'Inde dans celle de textiles. En terme de coût d'opportunité, c'est à dire la réduction de la production d'un bien pour pouvoir augmenter celle de l'autre bien, on remarque que si la Suisse veut fabriquer une unité supplémentaire de montre, elle est obligé de prélever 3 heures de travail consacré à la production de textiles (qui servaient à produire une unité et demie de textile). Donc, le coût d'opportunité de montres en terme de textiles est de 3/6 : aLM / aLt = 0,5. [...]
[...] - Les pays qui ont un avantage comparatif dans des produits fortement demandés au niveau international ont plus de chance d'acquérir des gains élevés à l'échange. L'équilibre de Ricardo en autarcie Le principe du coût comparatif se définie comme la réduction de la production d'un bien pour pouvoir augmenter celle de l'autre bien. Donc ce principe peut être illustré grâce à la courbe de frontière des possibilités de productions. Cette courbe indique toutes les combinaisons possibles de fabrication pour les deux produits qu'un pays peut réaliser. [...]
[...] Et donc contrairement au tableau plus, chaque pays possède un avantage absolu. Et bien cet exemple présente une situation différente dans laquelle chaque pays à un avantage comparatif (Inde : Textile et Suisse : Montres). Dans ces conditions, il est moins coûteux pour la Suisse d'abandonner le textile et de se spécialiser dans les montres plutôt que produire les deux biens. De même, il est plus avantageux pour l'Inde de se spécialiser dans le textile et d'abandonner la fabrication des montres. [...]
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