capitalisme, Grande dépression, Factory System, productivisme, industrialisation
Croissance passe de 3 en 1873 à 1,5 en moyenne pendant la grande depression .
krach de 1873 : effondrement de la bourse de Vienne en mai lié éclatement d'une bulle immobilière, qui provoque faillite de plusieurs banques viennoises, banques européennes manquent de liquidité et ne font plus confiance aux US, la banque d'affaires du financier Jay Cooke, la Jay Cooke & Co est frappée de plein fouet par l'effondrement du cours des actions et des obligations de la Northern Pacific Railway (dans laquelle il avait beaucoup investi), et fait faillite, ce qui entraine faillite de plusieurs banques d'affaires et Wall Street est contrainte de fermer 10 jours à partir du 20 septembre, crise affecte en particulier le secteur sidérurgique en Europe et les chemins de fer aux États-Unis (90 compagnies de chemin de fer américaines sur 360 firent faillite).
krach de 1882 lié à la speculation sur les chemins de fer, entraine disparition de plusieurs banques d'affaire krach de 1890 : l'une des plus célèbres banques britanniques, la Barings, dépose le bilan du fait de mauvaises spéculations à l'étranger.
[...] 1896-1914, la naissance des technologies du XXe siècle A. La Grande dépression de la fin du XIXe siècle est une remise en cause globale du Factory System et de la Première révolution Industrielle Une dégradation de la conjoncture économique - croissance passe de en 1873 à en moyenne pendant la grande depression - krach de 1873 : - effondrement de la bourse de Vienne en mai lié éclatement d'une bulle immobilière, qui provoque faillite de plusieurs banques viennoises, banques européennes manquent de liquidité et ne se font plus confiance - aux US la banque d'affaires du financier Jay Cooke, la Jay Cooke & Co est frappée de plein fouet par l'effondrement du cours des actions et des obligations de la Northern Pacific Railway (dans laquelle il avait beaucoup investi), et fait faillite, ce qui entraine faillite de plusieurs banques d'affaires et Wall Street est contrainte de fermer 10 jours à partir du 20 septembre - crise affecte en particulier le secteur sidérurgique en Europe et les chemins de fer aux États-Unis (90 compagnies de chemin de fer américaines sur 360 firent faillite) - krach de 1882 lié à la speculation sur les chemins de fer, entraine disparition de plusieurs banques d'affaire - krach de 1890 : l'une des plus célèbres banques britanniques, la Barings, dépose le bilan du fait de mauvaises spéculations à l'étranger - entreprises plus faibles/mal dirigées disparaissent, plus fortes survivent mais doivent investir afin de mettre au point nouveaux produits, renouveler leur procédés et trouver des nouveaux marchés La demande de produits industriels diminue car ils ne correspondent plus à la demande potentielle des entreprises, des ménages de l'État - moteurs peu puissants, massifs, récurrence des accidents (explosion des chaudières), inadaptés aux besoins des grandes entreprises comme à ceux des petites et moyennes entreprises et matériaux peu résistants et chers Une Grappe d'innovations1 ouvre voie à reprise et à l'instauration d'un nouveau paradigme productif - utilisation du pétrole - permet production matières plastiques - invention en 1872 du carburateur utilisant le pétrole, donnant ainsi naissance à la première machine à combustion interne à huile lourde, invention en 1876 du moteur à quatre temps qui bouleverse les modes de transport avec l'automobile, moteur plus performant et adapté aux besoins des entreprises que machines vapeur - nouveaux procédés d'affinage industriel de la fonte pour fabriquer de l'acier (procédé Bessemer en 1855 et procédé omas en 1877) permettent production industrielle massive de l'acier (production acier multipliée par 100 en Europe entre 1865 et 1905) à plus faible prix ce qui rend possible - une renovation du système ferroviaire - la production turbines qui permettent de produire électricité à partir énergie hydraulique (“houille blanche” qui améliore éclairage des rues et des foyers, permet renouvellement métallurgie : électrolyse abaisse les couts de l'aluminium), de concevoir des moteurs électriques plus performants 1 Pour Schumpeter, les innovations se diffusent par et le progrès prend la forme de “destruction créatrice” (la ruine d'une partie de l'appareil de production génère la dépression, et au cours de cette phase apparaissent les innovations qui seront la base de la période de croissance suivante) et adaptés aux besoins des entreprises que machines à vapeur, et qui entraine révolution dans transport maritime (utilisation de turbines à vapeur pour propulser navires) - avec la deuxième révolution industrielle, progrès technique est de moins en moins le fait d'inventeurs isolés mais de plus en plus de professionnels : scientifique s'intéressent de plus en plus à la recherche appliquée, ce qui leur permet de se lancer dans l'aventure capitaliste, et d'autre part les grandes entreprises industrielles se dotent de laboratoire de recherche, comme dans la chimie et l'électrochimie allemande B. [...]
[...] (ont tous fait études) - “plafond de verre” (barrière décrite par Edmond Goblot dans La barrière et le niveau) entre classes moyennes et bourgeoisie La montée en puissance des classes moyennes - le renouvellement de la classe moyenne reflète les changements économiques : - disparition artisanat (électorat du parti Radical qui tentera de freiner concentration, modernisation économique) concurrencé par industrie, chaines à succursales multiples (Casino cré en 1890) - augmentation nombre fonctionnaires augmentation services publiques : éducation, poste), ingenieurs qui ont besoin de techniciens autonomes dans leur travail, employés de bureaux - circulation permanente entre classes populaires et classes moyennes (hantées par peur déclassement > éducation enfants importante) - classes populaires font figures de classes dangereuses : commune de Paris (insurrection prolétaire en 1871) > législation travail (interdiction travail femmes nuit . ) > amélioration conditions travail - reprise économique de 1896 permet - augmentation salaires : indice 100 (1860) (1870), 1Δ∆0 (1880) et 160 (1890) - baisse du temps de travail (85h en 1850 à 55h en 1900) - donc loisirs B. [...]
[...] : complétant revenus avec son emploi d'ouvrier donc création fabriques - . à l'ouvrier paysan . [...]
[...] Le machinisme ouvre la voie à l'OST et au productivisme Machinisme et industrie : le facteur premier du changement de paradigme productif - on passe du couple main-outil : productivité limitée, apprentissage long de l'ouvrier - au couple cerveau machine : machine permet augmentation productivité, standardisation (produits et ouvriers), production de masse qui permettra consommation de masse et élévation niveau de vie Le machinisme imprègne rapidement l'ensemble de l'économie et de la société - machinisme gagne l'agriculture : premiers tracteurs sont des chars, Ford invente ensuite tracteur moderne - plusieurs innovations : - télégraphe, téléphone, méridien de Greenwich (en 188Δ∆) donc réseaux communication mondiaux - machine à écrire facilitent gestion du haut quotidien des entreprises entraine féminisation du travail, et invention de la rotative permet impression journaux grande quantité bas prix - machines à calcul - diminution progressive personnel de service (exemple de la machine à coudre) donc transformation société La révolution du tayloro-fordisme - organisation scientifique de Taylor repose schématiquement sur la double division du travail : - une horizontale, qui consiste à décomposer le processus de production d'un bien en une suite de taches simples confiées chacune à un ouvrier spécialisé : objectif est d'identifier la manière la plus efficace de découper le travail - une verticale, qui correspond à une stricte distinction entre les taches de conception du travail et de formation et celles d'exécution : les ingénieurs pensent le travail et les ouvriers l'exécutent conformément aux instructions et à la formation que les premiers leur fournissent - Ford qui introduit le 5 dollar/day (pour ouvriers qui acceptent de ne plus boire alcool, aller dans lieu de culte au moins une fois par semaine, apprendre anglais pour ouvriers immigrés ) permettant de mieux répartir gains de productivité entreprise et qui déclara jour où j'ai instauré le 5 dollar/day est le jour où j'ai gagné le plus d'argent” (car moins turn over, acceptation travail chaine) - croissance productivité entre 1900 et 1960 II. La rupture technologique de la 2de Industrialisation (Tayloro Fordienne)impose un changement dans l'organisation du capitalisme A. [...]
[...] fait émerger un nouveau type d'entrepreneur : le “capitaine d'industrie” - entrepreneur industriel moderne est défini par Richard Cantillon (économiste et financier franco-irlandais du XVIII siècle) comme agent de direction de la production et du commerce, qui supporte, seul, les risques liés aux contraintes du marché et des fluctuation des prix” activité de entrepreneur est de diriger, organiser, prendre risques > implique connaitre et anticiper évolution marchés - figure caractéristique entrepreneur de la première industrialisation est le patron de PME, appartenant à classe moyenne, technicien, sociétés alors établies et dirigées par familles, groupes d'amis > capitaux modestes - capitaine industrie nait de la deuxième industrialisation : hommes de communication (utilisent médias de leur époque), meneurs d'hommes ayant fait des études supérieurs (Morgan financier et fondateur de JPMorgan and Co et US Steel a fait ses études dans l'université de Göttingen), parfois philanthrope (Rockefeller fondateur de la Standart Oil qui donnait 10% de ses revenus) - derrières eux viennent les manageurs salariés, professionnels de haut niveau formés pour diriger et gérer entreprises, tout en ayant l'étoffe des entrepreneurs B. [...]
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