Puissance américaine, Etats-Unis, isolationnisme, wilsonisme, multilatéralisme, smart power
Les Etats-Unis sont-il toujours le moteur de la mondialisation ?
En 2008, à travers la crise des subprimes il y a remise en question du système néolibéral, du tout-finance. Choses capitales qui caractérisaient la 3ème mondialisation (finance, turbo Kisme décrit par Luttwak, ultra libéralisme) aujourd'hui remise en cause : recherche d'un nouvel équilibre de la mondialisation. On peut alors se demander si on démarre une nouvelle mondialisation et si les US sont et seront le moteur de cette 4ème mondialisation !
[...] Organisation du monde post WW2 : conférence de Yalta 1945 et de Postdam 1945, accords sur l'ONU. Les Etats Unis prennent la responsabilité de stabiliser les relations internationales tout en préservant leurs intérêts nationaux (Bretton-Woods en 1944 qui ont défini une parité monétaire fixée sur l'or et le dollar dès lors monnaie de référence mondiale) *La pactomanie américaine : traités avec 50 pays à travers l'OTAN (1949), le traité de Rio en 1947 (le règlement pacifique des conflits entre les États signataires et une défense commune contre toute agression), l'OTASE 1954 dans le sud est asiatique, le pacte de Bagdad 1955 associant la GB, l'Iran, l'Irak le Pakistan et la Turquie (logique de contre URSS). [...]
[...] -c'est ce qui impulse, donne le cadre et la dynamique de la mondialisation * Pour cela les US sont pour trois raisons le moteur de la mondialisation : 1. historiquement : le cadre politique de la m° est due aux US à travers les grandes institutions internationales mises en place par les US : FMI, système du Gatt, OMC. Les règles du jeu libéral ont été dictées par les US (consensus de Washington) 2. au cœur du système de délocalisation : nouvel DIPP par les FMN US comme Nike dans une logique financière. [...]
[...] L'exportation d'un modèle matrice d'une civilisation et de valeurs occidentales *Accords Blum-Byrnes 1946 (accords franco-américain : les US acceptent de liquider une partie de la dette française, une des contre partie est la levée de l'interdiction des films américains en France (LOL) : moyen de propager l'american way of life à une population pouvant être tenté par le socialisme ) *Les FMN qui envahissent l'Europe (3ème PIB mondial après US et Russie) *Ouvert au monde : immigration. *Plan Marshall en 1947 Derrière la démocratie l'empire ? Les limites du multilatéralisme *Un impérialisme dans le Tiers-monde : le bourbier vietnamien, Iran mal géré until la révolution khomeyniste de 1979. *Condominium avec l'URSS dans la guerre froide. *US se prennent pour le phare de la démocratie mais contexte de w froide donc conflits (Corée 50-53). III. 1991-2008 : de l'unilatéralisme hégémonique à l'arrogance qui isole ‘'le complexe du vainqueur ‘‘ Gorbatchev. [...]
[...] -la ruine n'est pas forcément associée à la perte de puissance car il y a d'autres éléments de pouvoirs. Aujourd'hui les US sont une puissance qui se retrouve limité par sa dette (par ex : malgré les tensions par rapport au dossier nucléaire iranien et une tentation d'intervention : impossible à cause du cout) * Différentes dettes : -celle de l'Etat : empêche la réparation des routes, la mise en place d'un système de couverture sociale, d'améliorer le système éducatif -celle des ménages : empêche la consommation de repartir, sachant que la conso est un des moteurs de la croissance ricaine. [...]
[...] La nouvelle gestion de la puissance : le smart power. *Les échecs américains : guerre en Irak très couteuse et au résultat fragile (l'Irak est encore très instable, incapacité de mettre en place un gouvernement à cause des rivalités entre kurdes, chiites et sunnites : problème de la répartition des royalties du pétrole), le blocage de la feuille de route israélo-arabe, tentative avortée de négociations avec l'Iran, les menaces coréennes. *Volonté du nouveau président de donner une nouvelle image de la puissance américaine ‘'nous reconstruire et nous relever'' (ex réconciliation avec l'islam Le Caire 2009, discours d'Accra). [...]
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