La balance commerciale d'un pays répertorie les exportations et importations de biens et de services marchands. Les biens et services marchands comprennent les biens manufacturés, les matières premières, les produits agricoles, les voyages et transport, le tourisme, les prestations de sociétés de service et de conseil...
Le solde de la balance commerciale est la différence entre les valeurs des exportations et des importations de biens et de services (...)
[...] La facture énergétique se dégonfle très légèrement de 1milliard d'euros, pour atteindre 45 milliards d'euros en est la quatrième année consécutive de déficit des échanges commerciaux français. Le dernier excédent remonte à 2003 1,143 milliard d'euros). Le déficit commercial de la France a atteint le record historique d'environ 39 milliards d'euros en 2007, soit près de 11 milliards d'euros de plus qu'en 2006. La France est en déficit commercial cela signifie qu'elle importe plus de biens et de services qu'elle n'en exporte. [...]
[...] La balance commerciale Française est à la baisse avec un net déficit commercial. Il ne s'agit pas pour autant d'un appauvrissement de la France, en effet la balance commerciale ne prend pas en compte plusieurs richesses comme par exemple l'épargne (et la France compte beaucoup d'épargnants même si elle est très endettée). La balance commerciale ne représente qu'une partie de la balance que l'on dit courante et qui fait partie de la balance des paiements : c'est elle qui représente le mieux possible la situation d'un pays car elle englobe la balance commerciale, l'endettement et l'épargne. [...]
[...] Malgré une baisse des prix, le montant des importations en hydrocarbures diminue peu. La France est le cinquième exportateur mondial de marchandises et le quatrième en termes de services, mais elle connaît un solde commercial déficitaire pour 2006-2007-2008. Il lui faut donc à la fois appliquer une politique de croissance et favoriser les investissements. Il lui faut également diversifier ses atouts et faire en sorte de préserver ses différents savoir-faire. Des entreprise comme EADS, Peugeot Citroën, LVMH, Total, Alcatel, Dassault ou EDF continuent d'être des leaders dans leur domaine respectif et se partagent les marchés mondiaux avec leurs concurrents américains, chinois ou japonais. [...]
[...] Tous les secteurs manufacturiers sont concernés. L'excédent du secteur automobile fond de 5 milliards d'euros (à 1 milliard d'euros) en raison d'une forte croissance des importations 11 et d'une stagnation des exportations. Le déficit des biens de consommation s'élargit de 1 milliard d'euros (à 10 milliards d'euros) et celui des biens intermédiaires de 6 milliards d'€ (à 13 milliards d'euros) du fait notamment d'une hausse marquée des importations de produits liés à la métallurgie. Enfin, l'excédent des biens d'équipement se tasse de 2 milliards d'euros (à 6 milliards d'euros). [...]
[...] L'Allemagne a mis en place une stratégie de délocalisation en jouant de leur proximité avec la République Tchèque ou la Pologne, de ce fait les Allemands ont abandonné leurs industries les moins rentables pour les confier à ces pays mais dans ce même temps, ils ont contraints ces pays à acheter les machines-outils allemandes pour produire ses produits délocalisés. On peut noter aussi que l'Allemagne a fait un vrai effort dans l'organisation de l'enseignement pour les voies techniques et professionnelles qui est sans doute plus valorisée en Allemagne qu'en France. Tous ces points nous ont permis de montrer pourquoi l'Allemagne arrive à obtenir une balance commerciale excédentaire malgré en apparence les mêmes contraintes que la France. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture