En économie, on étudie le comportement des individus ; ces individus effectuant des choix sous contraintes (contraintes de prix des facteurs et des biens). En économie internationale, c'est l'inverse car il y a toujours la possibilité de participer à l'échange international c'est-à-dire à la concurrence.
[...] Les deux hypothèses fondamentales de l'analyse néoclassique : Les biens se différencient les uns des autres ; l'intensité factorielle est différente d'une branche à l'autre. Mais tous les entrepreneurs quel que soit le pays d'où ils viennent ont accès à la même technologie ( Les fonctions de production sont homogènes, identiques d'un pays à l'autre. Les économies nationales se différencient les unes des autres par une dotation en facteurs différente. Les différences de dotation en facteurs se mesurent en économie fermée par des différences de prix relatifs des facteurs. [...]
[...] Productivité marginale = 0,7 ; productivité physique = et salaire = Lorsqu'une unité de travail est employée, son coût est de alors que la productivité physique est de alors l'entrepreneur ne va pas embaucher cette unité de travail diminution du niveau de l'emploi. Dans la première situation, il y a une perte pour l'entreprise. Si on réduit la main d'œuvre, son coût diminue puisque sa productivité augmente. Si l'entreprise augmente sa production, la masse de son profit va augmenter. Mais, s'il y a une perte pour l'entreprise, celle-ci va chercher à baisser sa production pour baisser ses coûts de production. [...]
[...] L'Etat n'a pas le droit de subventionner les entreprises en matière de commerce. Tous les secteurs ne font pas nécessairement l'objet d'un accord international. Par contre, en principe, les aides indirectes de l'Etat sont autorisées (Les USA ont toujours fait des aides indirectes : dépenses publiques, programme de recherche et développement). Les accords portent essentiellement sur les produits manufacturés et les ressources naturelles essentiellement. Les produits agricoles doivent avoir une dérogation. Les services également ne sont pas totalement ouverts au libre-échange ; l'Europe veut faire valoir les biens culturels (services d'éducation, de formation) Tous les biens et les services ne sont pas traités de la même manière. [...]
[...] On abandonne l'hypothèse selon laquelle l'économie se réduit à deux branches a et b. Pour le pays, a et b désignent en fait des secteurs et non des branches. Pour le pays a désignera donc le secteur exportateur et b désignera le secteur importateur. Le terme de secteur recouvre un ensemble de branches et une branche désigne un processus de production, un bien, un marché. B = Qa - Qb étant le prix moyen d'un ensemble de biens importés ou exportés. [...]
[...] Selon Ricardo, ce qu'un pays importe est différent de ce qu'il exporte. Ricardo pense que les néoclassiques se font une illusion avec la spécialisation partielle. Tout dépend de la décomposition des secteurs. Dernières conclusions à mettre en évidence qui séparent l'analyse classique et l'analyse néoclassique : - Au départ, ce qui sépare les néoclassiques et Ricardo est le fait que la technologie apparaisse comme une donnée chez Ricardo et comme un choix chez les néoclassiques. Ce point de départ va se traduire par des coûts réels et relatifs fixes pour les classiques alors que ces mêmes coûts sont variables selon les néoclassiques. [...]
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