Analyse de la crise financière en Grèce (2010)

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Crise financière grecque FMI iles traité récession

Résumé du document

La Grèce est le principal protagoniste d'un drame qui tourmente l'Europe depuis la fin de l'année dernière: une crise financière sans précédent. D'autant plus que cette crise a été déclenchée par l'annonce d'un déficit public considérable, longtemps masqué par des chiffres falsifiés. En effet, l'arrivée des socialistes au pouvoir, menés par Papandreou, qui ont révélé un déficit public de 12,7% tandis que l'ancien gouvernement avait prévu une dette de 3,7%...
Cela a révélé la Grèce comme un État touché par la corruption. En effet, il semblerait que la banque américaine Goldman Sachs, à l'aide de montages complexes et de prêts invisibles, ait permis au gouvernement grec de falsifier sa dette et de la « réduire » de plus de 2 milliards d'euros au moyen d'un prêt invisible. Tous les ministres, jusqu'à Papandreou, avaient fermé les yeux sur ces pratiques…

Remontons aux sources. La Grèce est passée d'une société agraire à une société de consommation avec l'arrivée de l'euro. Conséquence de ce changement de mode de vie : la Grèce a connu une inflation. Si l'on prend une base 100 en 1997 les prix à la consommation (mesurent l'évolution du niveau moyen des prix des biens et services consommés par les ménages) sont à 119,2 en 2009 en Allemagne et de 146,4 en Grèce.

Cette inflation traduit une demande plus forte que l'offre en Grèce, ainsi qu'un excès de pouvoir d'achat par rapport à la production : les Grecs consomment « trop sans en avoir les moyens ». Le pays a clairement vécu au-dessus de ces moyens durant ces dernières années.

Extraits

[...] Ces mesures, sans précédent dans le pays, ont suscité de vives réactions. S'en sont suivi plusieurs défilés et manifestations (la plus récente, et violente ayant eu lieu le 5 mai) de retraités et salariés de la fonction publique, pour manifester leur mécontentement quant au plan d'austérité. Les conséquences externes : Conséquence directe de la crise monétaire: l'euro a perdu 19% de sa valeur depuis décembre 2009, soit la date à laquelle la Grèce a perdu de sa fiabilité quant au remboursement de sa dette. [...]

[...] Analyse de la crise financière en Grèce (2010) Les causes de la crise grecque : La Grèce est le principal protagoniste d'un drame qui tourmente l'Europe depuis la fin de l'année dernière: une crise financière sans précédent. D'autant plus que cette crise a été déclenchée par l'annonce d'un déficit public considérable, longtemps masqué par des chiffres falsifiés. En effet, l'arrivée des socialistes au pouvoir, menés par Papandreou, qui ont révélé un déficit public de 12,7% tandis que l'ancien gouvernement avait prévu une dette de Cela a révélé la Grèce comme un État touché par la corruption. [...]

[...] En outre, la crise grecque a provoqué la menace d'une crise bancaire. En effet, les marchés doutent des capacités de la Grèce à honorer sa dette et craignent une fuite des capitaux en masse (prés de 10 milliards d'euros dépôts ont déjà été retirés des banques). Et il est évident que des retraits massifs peuvent causer une crise de liquidités au sein des banques, ainsi qu'une faillite bancaire si les retraits ne sont pas compensés par des prêts interbancaires. Enfin, la crise grecque a mis la lumière sur une défaillance de l'Europe : le traité de Maastricht prévoyait bon nombre de précautions quant à la limitation des déficits, des dettes publiques, etc. [...]

[...] Conséquences pour le peuple (voir mais solutions a long terme, ces mesures devraient selon le gouvernement permettre a la Grèce de réaliser des économies de plus de 20milliards d'euros d'ici la fin de l'échéance du prêt afin de ramener le déficit public sous le seuil appliqué par l'Union européenne du PIB). Dès la fin 2010 et en 2011 ces mesures devraient rapporter 15,4 milliards d'euros, selon le ministère grec des finances. De ce fait, le gouvernement prévoit une croissance du PIB qui passerait de en 2010 à en 2013. Au niveau du déficit public, une baisse de de PIB a seulement pour les mêmes dates serait prévue. [...]

[...] Il a connu une augmentation de 75000 fonctionnaires, et les salaires et les retraites se sont envolés de près de 30% sur ces 4 années. En des dépenses publiques étaient destinées aux traitements et pensions des fonctionnaires, qui représentent un actif sur 4 Une autre raison dont on parle moins, mais qui est bel et bien présente, est l'importance des dépenses militaires. Le budget de la Grèce est le plus élevé des 27 pays de l'Union Européenne. Ces dernières années, il a atteint des records, et s'élève à 13,4 milliards d'euros, soit du PIB. [...]