Avant 1929, l'économie capitaliste fonctionnait parfaitement. Elle n'avait connu aucune crise depuis sa création. Malgré tout, un certain nombre d'indices apparaissent à la fin de la Première Guerre mondiale. En effet, l'appareil productif européen doit se reconvertir et passer d'une économie produisant des biens militaires à une produisant des biens de consommation. Les économies doivent se réorienter et s'adapter à la nouvelle demande. Les biens de consommation produits alors sont insuffisants mais rapidement la production de ceux-ci devient excédentaire. Les conséquences sont multiples. L'offre supérieure à la demande fait baisser les prix dans tous les secteurs. L'activité économique chute.
[...] En effet, ces deux aspects sont liés et réagissent ensemble. La politique de crédit menée aux Etats-Unis a favorisé la consommation d'automobiles et de biens dits durables. C'est ainsi que les entreprises ont augmenté leurs profits. Celles-ci redistribuent alors des dividendes importants. Attirées par le rendement des actions, toutes les classes sociales ont été poussées à acheter à la bourse des titres. C'est à la suite de quoi, le prix des titres s'est mis à grimper. La spéculation boursière était là à tel point que la valeur des titres évoluait continuellement : la hausse entraînait la hausse. [...]
[...] A partir de 1929, les Etats vont progressivement fermer leurs frontières. Cela mettra un terme à la première mondialisation car les pays vont prendre des mesures protectionnistes pour protéger leurs économies de la concurrence internationale. Les Etats-Unis vont instaurer les premières taxes douanières (le Smouth Hawley) dans le but d'écouler la propre production du pays. Puis ils dévaluent le dollar en 1933 pour accroitre leur compétitivité-prix. La Grande-Bretagne va instaurer le régime de la préférence impériale entre les pays de la Commonwealth. [...]
[...] C'est à cette époque, vu que les indemnités de chômage n'existent pas, que la soupe populaire se développe. Ceux qui n'y ont pas accès se mettent à voler et à mendier. Au moins américains quittent leur pays pour se réfugier en URSS. En 1962, Heilbroner, économiste américain, met en évidence les quatre principaux facteurs de la crise qui touche le monde en 1929 : - La spéculation. Entre 1921 et 1929, la production industrielle augmente de 50% alors que la valeur des titres explose de 300%. [...]
[...] Le rythme d'utilisation des capacités de production a été transformé radicalement à moment inopportun. La semaine de 40 heures repose sur 5 jours ouvrés contre 6 auparavant. Or les secteurs miniers et métallurgiques vont connaître une baisse importante de la productivité. Cette diminution va se propager à tous les autres secteurs économiques en France puisqu'ils existent une interdépendance entre les différentes branches industrielles. L'inflation fait son apparition après la déflation. La faiblesse de la production n'a pas permis de déclencher l'effet compensatoire de la hausse des coûts salariaux. [...]
[...] Le New-Deal a été un barrage efficace contre la montée du communisme et du fascisme. Sur le plan économique, le résultat est bien plus mitigé. Le PIB n'a pas retrouvé son niveau de 1929. La crise sera réellement enrayée par l'effort de guerre et par les commandes militaires La politique de sortie de crise du Front Populaire En France, la dépression est moins forte mais plus longue. Les gouvernements successifs voulaient tous rééquilibrer le budget de l'Etat en diminuant les dépenses. [...]
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