La monnaie est essentielle ; on lui assigne traditionnellement trois objectifs, que sont la fonction d'unité de compte (la plus ancienne), d'intermédiaire des échanges et de réserve de valeur (permet de différer, contrairement au troc, l'échange). Il fut très difficile historiquement de réaliser des échanges de longue distance en raison du transfert des monnaies métalliques ; ainsi la monnaie scripturale s'est généralisée pour permettre l'utilisation des monnaies en tant que système de paiement à l'échelle internationale.
Les liquidités internationales représentent la somme des liquidités détenues par les banques centrales. Les liquidités peuvent être naturelles, c'est-à-dire sous forme d'or, qui n'est plus utilisé aujourd'hui que comme réserve de valeur. Aussi institutionnelles, i.e. gérée par des institutions (le FMI avec les DTS en 1970 par exemple, ou l'ECU dans la Communauté Européenne). Enfin une forme nationale, manifestée par les avoirs en certaines monnaies nationales utilisées entre les pays. Le concept de liquidité est plus large que celui de monnaie. Les réserves officielles de chaque banque centrale n'incluent pas les avoirs en devises des banques et des entreprises nationales. Le terme de liquidités internationales ne mesure pas, au moment de son évaluation, les dettes et créances respectives de chacun des pays envers les autres.
[...] Des crédits sont attribués en cas de dépassement, sous condition de mesures (par exemple la dévaluation de la monnaie nationale). - [Plan politique] Garantie d'une réelle symétrie : quelques limites apparaissent. En effet, le pays déficitaire peut être sommé de payer en or, tandis que les excédents (en bancor) ne peuvent être convertis en or. L'Union se réserve le droit de modifier la parité du bancor (ce qui revient à pouvoir dévaluer les créances). Les excédents pourraient être utilisés pour financer le développement. [...]
[...] Mais à partir de 1966 le pool devient vendeur net d'or et les attaques spéculatives contre la livre se multiplient ; de plus la France décide de se retirer du pool. Petit à petit la situation va se dégrader. Un double marché se met en place : la parité or sera fixée sur les marchés privés en fonction de l'offre et de la demande ; la parité officielle l'once d'or) est maintenue entre les Banques Centrales. De plus, il y a interdiction de vendre de l'or aux pays qui en auraient vendu sur les marchés privés. On parle dès lors de convertibilité limitée. [...]
[...] Le concept de liquidité est plus large que celui de monnaie. Les réserves officielles de chaque banque centrale n'incluent pas les avoirs en devises des banques et des entreprises nationales. Le terme de liquidités internationales ne mesure pas, au moment de son évaluation, les dettes et créances respectives de chacun des pays envers les autres. Plusieurs mécanismes existent entre les monnaies : - Une relation avec l'or : la convertibilité des monnaies en or signifie la possibilité du rachat par une banque centrale de sa propre monnaie. [...]
[...] S'ensuivit une certaine manipulation des points d'or (cela l'augmentait). La GB a globalement respecté les règles du jeu, et les prix sont restés relativement stables sur toute la période, les taux de change également. Cette expansion s'est accompagnée d'une explosion du commerce international. Toutefois, cette stabilité a pu se faire au détriment de la croissance et de l'emploi et a davantage servi les pays développés plutôt que les PED, exploités pour leurs matières premières essentielles durant la Révolution Industrielle. La fin de l'étalon-or . [...]
[...] au- delà de la première tranche). Ces mesures introduisent une exception au privilège de l'égalité de traitement prôné à l'origine par l'institution. III. L'évolution du système de Bretton Woods Le retour à la convertibilité des monnaies européennes Le système de Bretton Woods prévoyait une période transitoire d'adaptation aux nouvelles conditions du système monétaire international. La situation anglaise est désastreuse au début de l'année 1944 : les faibles réserves en or de la banque d'Angleterre ont été liquidées pour financer la guerre ; l'endettement auprès des Etats-Unis est élevé (voir la loi prêt-bail La Grande-Bretagne a surtout financé la Seconde Guerre mondiale en laissant s'accumuler les livres dans les comptes de pays du Commonwealth ; ainsi les balances sterling ont fortement augmenté. [...]
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