Le siècle des excès, P. Touchard, C. Bermond, P. Cabanel, M. Lefebvre, économie mondiale, Révolution industrielle, entre-deux guerres
Le taux de croissance diminue de 3-4 % (1840-1970) à moins de 2 % par an (1870-1890). Le taux de profit s'effondre : multiples faillites industrielles et bancaires (Union Générale en France en 1882, la Baring en 1890). Augmentation du chômage et de la misère : marginalisation d'une part croissante de la population. Radicalisation du mouvement ouvrier. Multiples facteurs, mais 3 sont significatifs :
- Ralentissement de la demande (1850-1870) : la croissance a été tirée par l'investissement dans les infrastructures et les biens d'équipement. Vers 1870, diminution de la rentabilité des investissements, mais exacerbation de la concurrence.
- Epuisement du « paradigme technologique » de la 1re révolution industrielle : les innovations attendues se heurtent à un blocage. Pr faire face à la concurrence, les compagnies de transport souhaitent des engins plus gros et plus rapides.
- L'épargne se détourne de la sphère productive européenne : en GB, orientation vers les économies émergentes (USA, Amérique latine, Empire colonial) ; en France, prédilection pour les placements financiers (emprunts russes).
[...] Keynes est d'accord avec les libéraux pour reconnaître que l'éco reviendra à l'équilibre : mais il précise que rien n'indique qu'il s'agisse de l'équilibre antérieur. Pr Keynes, l'Etat doit intervenir pour relancer la demande effective et maintenir un climat optimiste. Propositions de beaucoup de mesures en ce sens : favoriser le crédit et les exportations, injection de pouvoir d'achat parmi les plus démunis, financement de grandes infrastructures. Le financement pt provenir d'une inflation contrôlée et limitée dans le tps. Cpdt, Keynes = farouche partisan de la liberté éco et du capitalisme. [...]
[...] Croissance très rapide de la production industrielle mondiale en 1920) financée par les banques us. La crise économique de 1920-1921 : début aux USA (inquiétude du gonflement du crédit et de la poussée inflationniste). Restriction du crédit et annulation des commandes publiques par A. Mellow (secrétaire d'Etat au Trésor). Renforcement des mesures protectionnistes (tarif Fordney- MacCumber 1922). Conséquences : fin des achats des Européens qui manquent de dollars faute de pouvoir vendre ou emprunter (dollar-gap). Nouveaux pays exportateurs sans débouchés (Japon, Amérique du : longue phase de dépression. [...]
[...] 1926-1929 : le cours des actions augmente 5,5 fois plus vite que la valeur de la production. - Le krach de Wall Street, détonateur d'une crise globale de l'éco 24-29 octobre 1929 : inévitable correction des déséquilibres du marché. Paralysie immédiate du crédit, surproduction de l'industrie us. Mécanisme de la dépression, décélération de l'activité jusqu'en 1932. Propagation de la crise au reste du monde : 2 temps. Pays vendeurs de mats 1ère touchés dès 1930 : Par une baisse très profonde de la demande, parce que les produits sont très sensibles à la variation des stocks chez les intermédiaires. [...]
[...] Accélération du drainage des richesses au profit principalement de la GB et de la Fr. Extension du réseau télégraphique transocéanique : formation d'un espace éco mondial dominé par les milieux d'affaire européens. Nécessité d'une heure mondiale : 1897 adoption des 24 fuseaux horaires, méridien de Greenwich symbole de la puissance gb. Europe : plaque tournante des échanges commerciaux et financiers. 1890-1913 : augmentation de par an du volume des exportations européennes des échanges mondiaux pour les USA) des capitaux investis à l'étranger (GB 44% ; Fr 22,5% ; All 13%). [...]
[...] Le taux de profit s'effondre : multiples faillites industrielles et bancaires (Union Générale en France en 1882, la Baring en 1890). Augmentation du chômage et de la misère : marginalisation d'une part croissante de la population. Radicalisation du mouvement ouvrier. Multiples facteurs, mais 3 sont significatifs : Ralentissement de la demande (1850-1870) : la croissance a été tirée par l'investissement dans les infrastructures et les biens d'équipement. Vers 1870, diminution de la rentabilité des investissements, mais exacerbation de la concurrence. Epuisement du paradigme technologique de la 1re révolution industrielle : les innovations attendues se heurtent à un blocage. [...]
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