Ricardo a développé la théorie de la valeur travail initialement présentée par Smith en montrant qu'il faut aussi considérer le travail qui a permis de produire les biens de production nécessaires. En effet, il affirme que la valeur des marchandises dépend du travail direct (celui qui produit directement la marchandise), mais aussi du travail indirect qui a été nécessaire pour produire des outils et des machines (...)
[...] Il démontre que, contre toute attente, les Etats-Unis qui sont bien dotés en capital, exportent des biens moins intensifs en capital que ne le sont leurs importations : c'est le paradoxe de Leontief Cela remet en cause le théorème Hecksher-Ohlin-Samuelson (HOS) selon lequel chaque pays a tendance à exporter des biens produits avec des facteurs dont il est intensivement pourvu. Les économistes expliqueront ce phénomène par la qualification relativement supérieure des travailleurs américains, mettant ainsi en relation productivité du travail et intensité capitalistique, par le protectionnisme sectoriel et par le poids des ressources naturelles. (un travailleur américain, plus qualifié et productif, vaut en moyenne 3 travailleurs étrangers). [...]
[...] Les terres les moins fertiles nécessitant plus de travail pour les cultiver, coûtent plus cher à cultiver. Donc, le blé dont le prix dépend de la quantité de travail incorporée, va devenir plus cher. Or, comme les salaires sont de subsistance, ils doivent au moins permettre au travailleur de se nourrir ainsi que sa famille, donc, pour pouvoir consommer la même quantité de blé, son salaire va augmenter. Le salaire est indexé sur le blé c'est-à-dire les denrées nécessaires à l'entretien de l'ouvrier et de sa famille. [...]
[...] L'Angleterre n'a pas à craindre d'être dépossédée de toutes ses productions au profit du Portugal ; ce dernier va se spécialiser dans le vin, l'Angleterre dans le drap et le résultat final sera une production plus forte puisque chacun des 2 pays emploiera ses ressources productives dans le domaine où il est relativement le plus doué. David Ricardo raisonne dans le cadre d'un échange entre deux nations et dans le cadre d'un commerce interbranche, or, il s'agit d'un modèle qui n'est pas toujours conforme à la réalité. [...]
[...] - L'hypothèse de l'immobilité des facteurs de production justifie le recours à l'échange international A l'époque de Ricardo (18ème), placer ses capitaux à l'étranger constitue une opération à risque. D'autre part, les travailleurs ne passent pas non plus les frontières du fait de la réticence naturelle de chacun à quitter son pays natal et ses proches Dans ces conditions, Ricardo considère, dans son analyse du commerce extérieur, une parfaite immobilité des facteurs de production, capital et travail, à l'extérieur du pays. Ainsi il justifie le recours des pays à l'échange international. [...]
[...] Ricardo, trois catégories sociales se partagent trois sortes de revenu. Les salariés vendent leur travail et reçoivent en contrepartie un salaire de subsistance. Ricardo affirme que le salaire des travailleurs est celui qui permet tout juste de le nourrir ainsi que sa famille. Les capitalistes reçoivent un profit, dont le montant représente la différence entre la valeur des marchandises (qui dépend de la quantité de travail) et le montant des salaires versés. Les propriétaires fonciers reçoivent une rente, qui est déterminée par l'écart de rendement de la terre par rapport à la terre la moins fertile (cette dernière ne donne pas lieu à un paiement de rente). [...]
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