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L'extrait suivant que nous allons voir de La piastre ou le real de huit en Espagne et en Amérique : une monnaie universelle (XVIe-XVIIIe siècles) de Carlos Marichal, publié le 1er janvier 2007 dans la revue européenne des sciences sociales, couvre la page 107 à 121.
Il nous explique les différents processus qui ont permis à la piastre d'argent de réussir à s'imposer comme monnaie universelle dans le marché économique européen et dans les colonies espagnoles en Amérique la où elle trouve sa source.
Pour recontextualiser, la période du XVIe au XVIIIe siècle correspond à la circulation universelle de la peso de plata (piastre d'argent) en raison de la forte demande mondiale d'argent. En sachant que l'Espagne, grâce aux mines à ses colonies en Amérique, est l'un des fournisseurs principaux d'or et d'argent, cette période correspond également à un processus de globalisation sous l'égide espagnole.
[...] L'auteur développe l'exemple d'Anvers qui voit la création de la Bourse d'Anvers en 1531 grâce aux métaux précieux venant d'Amérique, cette bourse s'appuie sur la valeur de la monnaie espagnole. De plus la monnaie est également utilisée pour des transactions commerciales mondiales, pour le financement des guerres et pour l'administration de l'Empire des Habsbourg. La diffusion mondiale se fait par le biais des marchands, mais également des soldats qui circulent et réclament une monnaie facile à utiliser dans différents pays. Une partie des bénéfices quitte Séville au XVIe et XVIIe siècle, mais aussi Cadix à partir du XVIIIe vers d'autres pays européens comme la France. [...]
[...] Ce qui montre les répercussions historiques qu'a eues la monnaie castillane entre le XVIe et le XVIIIe siècle. On voit donc que l'Amérique est une sorte de réservoir de métaux précieux pour l'Europe et pour le monde où l'argent américain occupe une place importante. Je laisse maintenant la parole à Julien. Conclusion : Pour conclure, nous avons vu que la piastre d'argent est un instrument de globalisation en raison des importantes quantités d'or dans les mines dans un premier temps (piastre d'or) puis d'argent suite à la découverte d'autres mines des colonies américaines. [...]
[...] Cette augmentation de la production de monnaie d'argent passe par la découverte de nouvelle mine d'argent. Marichal fait mention de filon important au Pérou et au Mexique. Les exemples les plus importants sont les mines du cerro rico de Potosi dans le Haut Pérou découvert en 1545, ainsi que des gisements de Guanajuato, Zacatecas, au Mexique. Carlos Marichal montre qu'afin de contrôler la production de monnaie en Amérique, la couronne va installer des Hôtels des monnaies, qui sont des bâtiments institutionnels qui les frappent. [...]
[...] La piastre ou le real de huit en Espagne et en Amérique : une monnaie universelle (XVIe-XVIIIe siècles) - Carlos Marichal - La globalisation de la piastre d'argent Introduction : L'extrait suivant que nous allons voir de " La piastre ou le real de huit en Espagne et en Amérique : une monnaie universelle (XVIe-XVIIIe siècles)" de Carlos Marichal publié le 1er janvier 2007 européenne dans la revue des sciences sociales, couvre les pages 107 à 121. Il nous explique les différents processus qui ont permis à la piastre d'argent a réussi à s'imposer comme monnaie universelle dans le marché économique européen et dans les colonies espagnoles en Amérique là où elle trouve sa source. [...]
[...] Les principaux revenus de la couronne d'Espagne en Amérique, dans un premier temps, étaient dus aux capitulations et à ses parts des butins. Les blancs ne payaient pas d'impôts directs, seuls les Indiens payaient un tribut à la Couronne d'Espagne, eux qui étaient souvent déjà tributaires à un autre cela restait "dans la continuité". Le système monétaire américain du XVIe siècle avait des avantages pour la couronne espagnole, comme les impôts sur l'argent et sur l'or. Le système fiscal s'est calqué sur le modèle d'autres possessions, mais un peu plus avantageux, car il faut montrer aux indiens que leur sort "s'améliore". [...]
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