Malgré l'effet porteur de la mondialisation sur certaines économies, en particulier celles d'Asie de l'Est, l'Afrique, reste en marge de ce mouvement. Parmi les 49 PMA, 34 se situent aujourd'hui sur le continent noir. Représentant 11% de la mondialisation mondiale, l'Afrique ne réalise cependant que 1% du PIBM et 2% du commerce international. L'analyse des principales composantes du processus de mondialisation (échanges commerciaux, globalisation financière, R&D, IDE, …) donne l'image d'un continent qui dans la majorité se retrouve dans une position de marginalisation ou de relative exclusion.
Selon Philippe HUGON dans la mondialisation : les mots et les choses (1999), le terme de mondialisation rend compte d'une interdépendance entre cinq processus :
- La globalisation financière
- L'organisation mondiale de la production
- La libre circulation des marchandises
- Les migrations et mouvements de population
- L'instantanéité de l'information.
Cette mondialisation, aujourd'hui au cœur des préoccupations, s'avère être particulièrement bénéfique pour certains pays, réussite illustrée par l'émergence de certaines zones en ASE (= 2,3 milliards d'homme). Néanmoins, elle a causé la marginalisation et les frustrations des périphéries (sens braudélien) dans des « trappes à la pauvreté », et ce surtout en Afrique.
[...] Ainsi, l'Afrique n'attire qu'environ des IDEM (10 sur 1000 milliards de Les taux de rentabilité des filiales du Nord demeurent certes très élevés (de l'ordre de 28% en Afrique), mais ces profits sont tirés d'activités à risques. Dans le contexte de libéralisation et de privatisation, on peut noter une diversification des investisseurs. La faiblesse des investissements directs étrangers s'explique par : - La taille limitée des économies - Des défaillances institutionnelles et d'infrastructures - Un tissu économique et social lâche - La faiblesse du capital humain - Les incertitudes en termes de : o Instabilité politique o Volatilité des politiques économiques o Instabilités internationales d. [...]
[...] On observe un regain d'intérêt de la part de la Chine ou des E-U pour l'Afrique, dont 25% de l'approvisionnement pétrolier devrait en provenir d'ici 2015. Un plan Marshall pour l'Afrique a été discuté en juillet 2005 au sommet du G8. d. L'impact du Nepad. Le nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad) se situe dans un horizon de long terme (10 à 15 ans). Il a l'originalité de mettre l'accent sur le secteur privé en s'appuyant sur les cinq grandes régions de l'Union africaine. [...]
[...] Philippe HUGON, Les économies africaines dans la mondialisation in Problèmes économiques, septembre 2006 Malgré l'effet porteur de la mondialisation sur certaines économies, en particulier celles d'Asie de l'Est, l'Afrique, reste en marge de ce mouvement. Parmi les 49 PMA se situent aujourd'hui sur le continent noir. Représentant 11% de la mondialisation mondiale, l'Afrique ne réalise cependant que du PIBM et du commerce international. L'analyse des principales composantes du processus de mondialisation (échanges commerciaux, globalisation financière, IDE ) donne l'image d'un continent qui dans la majorité se retrouve dans une position de marginalisation ou de relative exclusion. [...]
[...] Les pays d'Afrique ont mis en place des politiques de libéralisation commerciale et d'ouverture : baisse des taux tarifaires, limite des quotas et des licences d'importation, etc. Ces mesures ont été accompagnées de politiques d'ajustement de change, de déréglementation des marchés nationaux, de privatisation des entreprises publiques. Ainsi, les tarifs moyens pondérés sont passés en Afrique de l'Ouest de 30% en 1980 à 18% en 1995. b. L'impact sur la convention de Cotonou (2000) Cette convention prolonge la tendance à l'érosion des préférences. Les accords de partenariat économique visent au libre-échange au niveau de pays ou d'ensembles régionaux. [...]
[...] Plus de 90% des internautes africains sont concentrés en Afrique du Sud. En 1999, moins de de la population avait accès à Internet en Afrique sahélienne. Parmi les nouvelles technologies progressives, les biotechnologies, les économies d'énergie, la télédétection peuvent fortement améliorer les écosystèmes et réduire les dépendances alimentaires ou énergétiques e. L'insertion dans une économie mondiale criminelle. L'Afrique s'est insérée dans une économie parallèle internationale, caractérisée par la mafia, qui est à la fois une source de rente et un facteur de conflits et de décomposition/recomposition des Etats (cf. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture