Les auteurs constatent en introduction que les Investissements directs à l'étranger (IDE) ont beaucoup augmenté, notamment depuis les années 1980. Une firme est dite multinationale lorsqu'elle réalise un IDE, à hauteur de minimum 10% du capital de l'entreprise étrangère concernée. Aujourd'hui, la mondialisation semble davantage portée par l'accroissement des IDE que par l'ouverture commerciale des pays.
Cet impact de la multinationalisation des firmes a deux conséquences : la préoccupation des gouvernements du monde entier ainsi qu'une nécessité de revisiter les analyses de la mondialisation, dans la mesure où les FMN sont évidemment un acteur non négligeable du processus d'internationalisation des économies.
Les deux auteurs, dans Le Rôle des firmes multinationales dans le commerce international, se posent la question de ce rapport entre FMN et commerce international, et les effets de l'un sur l'autre. Cette étude permet également d'appréhender l'impact des FMN sur le développement, l'emploi et la croissance dans les pays d'origine et d'accueil.
[...] Les deux auteurs, dans Le Rôle des firmes multinationales dans le commerce international, se posent la question de ce rapport entre FMN et commerce international, et les effets de l'un sur l'autre. Cette étude permet également d'appréhender l'impact des FMN sur le développement, l'emploi et la croissance dans les pays d'origine et d'accueil. La croissance des flux d'investissements directs La tendance globale sur les trois dernières décennies montre une augmentation spectaculaire des investissements mondiaux. Du début des années 1960 au milieu des années 1980, le commerce international a considérablement augmenté, suivi par les IDE, lesquels ont ensuite largement dépassé cette croissance. [...]
[...] Chiffres et études soulignent une relation de complémentarité. L'essor des FMN entraîne une nouvelle croissance du commerce international. Les IDE renforcent la division internationale du travail. Le constat précédent était fait au niveau macroéconomique. Au niveau microéconomique, on observe le même effet de complémentarité au sein même de la firme. Ainsi que l'ont montré Lipsey et Weiss en 1984, dans la plupart des secteurs, un dollar de production supplémentaire dans un pays étranger équivaut à un volume d'exportation additionnel allant jusqu'à 25 cents. [...]
[...] Étude de Head et Ries (2001) : après analyse des exportations de +900 firmes japonaises, montrent que l'implantation d'une unité de production dans un pays étranger vient réduire les exportations de la firme vers ce pays pour les firmes non intégrées verticalement, mais vient accroître les exports des entreprises qui produisent elles-mêmes une partie de leurs biens intermédiaires. Étude de Mucchielli, Chédor et Soubaya (2000) : exploitation de données sur des firmes françaises. Montrent que la relation de complémentarité est particulièrement forte pour le commerce intra-firme alors que le commerce inter-firme dépend négativement de l'activité des filiales à l'étranger. Dans l'ensemble, l'internationalisation des firmes françaises favorise la croissance d'exportations intra-firme de biens intermédiaires. [...]
[...] Les IDE verticaux génèrent une relation de complémentarité entre commerce et IDE (génération de nouveaux flux de commerce). Commerce intra-firme et commerce inter-firme : échanges internationaux entre établissements appartenant ou non au même groupe. Effet de complémentarité et effet de substitution : l'effet de substitution souligne les effets négatifs sur la relation entre les deux pays concernés ainsi que leurs relations avec le reste du monde. L'autre souligne les effets positifs sur ces mêmes relations. La question est donc de savoir si les IDE se substituent ou non aux flux de commerce, et comment assurer l'équilibre entre les deux effets. [...]
[...] Le commerce intra-firme Il représente approximativement 1/3 des échanges internationaux des pays développés, et se caractérise particulièrement dans les pays qui servent de plate-forme d'exportation et/ou de délocalisation de certains segments de production. Les auteurs soulignent deux évidences. Les IDE entretiennent la croissance du commerce mondial. Constat : il y a corrélation entre flux d'IDE et échanges internationaux de biens et services. Les deux types de flux sont dominés par les économies géographiquement proches et développées explications : - les FMN participent activement aux échanges internationaux. De plus, on estime qu'1/3 des échanges mondiaux se fait entre filiales d'un même groupe. - Les IDE sont motivés par l'accès aux grands marchés. [...]
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