Comment voit-on la société civile au 20ième siècle? Kaldor compare les pays latinos et les pays de l'Est (dictature latino et bloc de l'Est) qui ont tous eu des conflits armés venant du dessus et des changements par le bas, par la société civile.
La société civile serait entre 3 sphères: l'état, la famille et le marché.
Quand les individus arrivent à un état conscient de leur appartenance à des institutions, ils sont capables de jugement. C'est lié à l'individuation et à la démocratisation. La société civile est "un processus à travers lequel les individus négocient, débattent, luttent ou s'accordent entre eux et avec les centres d'autorités économiques et politiques ".
[...] Les néolibéraux insèrent la société civile dans un complexe développeur. Putman montre grâce à son étude dans le nord de l'Italie que quand il y a un capital social important dans une société, ça conduit à la démocratie et à la confiance économique. La société civile est un moyen pour développer les relations de confiance. Complexe développeur est un Enchevêtrement d'agences nationales ou internationales et d'ONG (internationales ou locales) chargées de la définition, de la mise en application et de la gestion des projets de développement et des flux financiers d'aide Version postmoderne : Est-ce que la société civile n'est pas un concept hyper européen, une manière d'imposer les idées européennes de démocratie et de droits humains, d'imposer des idées qui ne correspondent pas à la société d'accueil et même parfois la détruisent ? [...]
[...] Mary Kaldor : le concept de société civile A. Redécouverte au 20e siècle Kaldor : droit cosmopolite, elle parle d'appauvrissement plutôt que de pauvreté, elle veut aller contre l'idée de pauvreté comme fatalité, elle préfère la voir comme un processus. Comment voit-on la société civile au 20e siècle ? Kaldor compare les pays latinos et les pays de l'Est (dictature latino et bloc de l'est) qui ont tous eu des conflits armés venant du dessus et des changements par le bas, par la société civile. [...]
[...] Dans la société civile mondiale, il y a une diversité d'appartenance politique et d'origine. Mais s'il n'y a pas un monde à qui parler, s'il n'y a pas d'institution globale, peut-on vraiment parler de société civile globale ? Selon certains auteurs, il ne faut pas parler de société civile globale, mais de société civile internationale. La relation à l'état est transformée, les états peuvent être remis en cause. L'état fait maintenant partie de diverses associations, il existe désormais des interconnexions qui flouent les rapports entre la société civile, le marché et l'état. [...]
[...] Le développement participatif peut aboutir à plusieurs choses : l'empowerment de population locale, le renforcement des positions dominantes de certaines personnes et la redistribution sur des logiques claniques. Mais est-ce la condition réelle de l'appropriation de l'ordre développeur ? C. Les trois paradigmes Version militante : Est-ce que la société civile défend vraiment l'intérêt général ? La société civile contribue au droit cosmopolite (aux droits humains) Selon Habermas, la société civile fait partie de l'espace public et permet une démocratie délibérative dans laquelle les associations sont des antennes d'alerte de la démocratie. [...]
[...] Selon Kaldor la société civile mondiale a un problème d'efficacité de représentativité. Selon elle, cette société civile mondiale est nostalgique de la primauté de l'État et est un acteur dominé par les Occidentaux. Il n'y a pas de séparation nette entre l'économie, l'État et la société civile et les ONG dépendent souvent d'un appareil coercitif. Malgré les limites d'une société civile mondiale, on ne peut pas s'en passer, car elle est la seule à pouvoir porter un projet plus cosmopolite. [...]
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