Ecrite en 1990, l'oeuvre de Masaaki Imai explique comment le Japon s'est construit en tant que puissance économique par l'intermédiaire d'une méthode simple. Le Kaizen signifie en français « une amélioration graduelle continue ». Il consiste à réaliser de petites tâches et se fixer de nouveaux objectifs dès l'atteinte des précédents. Cette technique permet également d'adapter la production de biens en fonction des comportements changeants des consommateurs et de l'évolution du marché.
La bonne maîtrise du Kaizen procure à son utilisateur une grande capacité associée à une rapidité d'exécution. L'émergence du Japon par ce biais incite les occidentaux à s'organiser pour être compétitif. La réussite nippone n'étonne plus personne. Elle se base sur l'attitude au quotidien des hommes, une philosophie, une éthique dans l'amélioration constante. Couplée à une innovation technologique forte, celle-ci est un atout précieux dans la réussite japonaise. Cette ascension fulgurante peut laisser penser à une sorte de miracle. En réalité elle implique d'être méthodique et professionnel sur les moindres détails.
Outre le Kaizen, la grande force des japonais est liée à la perception de ces derniers sur la finalité de l'entreprise. En effet, pour les nippons, « l'entreprise est avant tout une communauté humaine qui sert les besoins des hommes » tandis que les occidentaux sont plus facilement porter par l'argent et le gain, la finalité principale étant le profit des actionnaires. Ainsi, les aspirations des travailleurs tiennent une place importante au pays du soleil levant, ce qui accroît la motivation des salariés et par conséquent leur efficacité.
Par l'intermédiaire de cette traduction complète, l'auteur expose les clés du succès japonais applicable aux entreprises françaises. Ce manuel comprend 16 pratiques de management utilisable et exploite plus d'une centaine d'exemples de Kaizen.
[...] Pour être compétitif, Ohno s'est évertué à limiter l'un des plus grands ennemis de l'entreprise, le gaspillage. Pour cela, il a délimité plusieurs catégories que sont la surproduction, le gaspillage de temps passé à la machine, le gaspillage dans le transport des pièces, le gaspillage dans le traitement, le gaspillage dans la tenue des stocks, le gaspillage des mouvements et le gaspillage sous forme de pièces défectueuses. Par cette étude méticuleuse, il a renversé le processus ordinaire. Avant, et aussi prêtes, les pièces étaient transportés au prochain stade de production. [...]
[...] L'exemple le plus parlant est celui de Matsushita qui a enregistrée lors d'une même année plus de 16000 suggestions. Ce système fonctionne également par la plus grande liberté qu'ont les cadres japonais à accompagner les changements et les idées émanant des salariés. Ils ont pour objectifs de rendre le travail plus facile, éliminer la pénibilité, éliminer les nuisances, accroître la sécurité et économiser du temps et de l'argent. •Conclusion : Par ses exemples, l'œuvre de Masaaki Imai est explicite et démontre bien les bienfaits des méthodes et des concepts du Kaizen sur les entreprises et l'économie japonaise. [...]
[...] Il repose en partie sur la motivation et la participation des salariés à la croissance de l'entreprise ainsi que sur la discipline qui caractérise le peuple nippon. Bien loin de ses méthodes de management, l'Occident voit en l'entreprise, une entité dont la finalité est la recherche du profit. Partant de ce constat, l'auteur affirme que le Kaizen peut fonctionner pour n'importe quel type de culture. Devrait-on alors considérer les pratiques japonaises qui ont largement portées leurs fruits à nos entreprises occidentales ? Les peuples occidentaux sont-ils capables d'être aussi méticuleux et disciplinés que le sont les Japonais ? [...]
[...] Cette technique permet également d'adapter la production de biens en fonction des comportements changeants des consommateurs et de l'évolution du marché. La bonne maîtrise du Kaizen procure à son utilisateur une grande capacité associée à une rapidité d'exécution. L'émergence du Japon par ce biais incite les occidentaux à s'organiser pour être compétitif. La réussite nippone n'étonne plus personne. Elle se base sur l'attitude au quotidien des hommes, une philosophie, une éthique dans l'amélioration constante. Couplée à une innovation technologique forte, celle-ci est un atout précieux dans la réussite japonaise. Cette ascension fulgurante peut laisser penser à une sorte de miracle. [...]
[...] Au Japon, il est admis que les cadres consacrent 50% de leur temps à l'amélioration. Lors d'un dysfonctionnement ou d'une réflexion éventuelle sur une amélioration, des groupes de salariés ou de cadres (selon l'importance) se réunissent pour penser à une solution plus simple ou plus efficace. Dans une usine, le Kaizen consiste à détecter sur un ouvrier tous les gestes superficiels ou inutiles pour identifier tout gaspillage ou perte de temps pour agir en conséquence. L'exemple est pris avec l'emplacement et la dimension des boutons électriques. [...]
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