Gilbert Rist, chapitre 7, « Les périphéries et l’étude de l’histoire », extrait de l'ouvrage « Le développement. Histoire d’une croyance occidentale »

Résumé du document

A la lecture de ce chapitre, nous pouvons voir qu'il est traité ici de la notion de développement, de rapports sociologique et économique entre les zones Nord et Sud, les politiques mises en œuvre à cet effet. Une présentation d'une alternative à la mondialisation néolibérale, l'économie sociale. Il est vrai alors que le débat se porte surtout sur le lien qu'il existe entre le régime politique des pays développés et le développement. Rapport établi, selon G. Rist, sur des fondements idéologiques relevant de la seule « croyance ». En effet, le dualisme qui peut exister entre ces deux notions, précédemment évoquées, relève d'un certain polysémitisme. Le développement apparaissant alors comme un terme du langage courant, puis repris dans le langage savant pour être par la suite détourné et utilisé par les politiques dans un sens élargi. Il est alors question d'une économie dite sociale promouvant l'abolition des inégalités sociales entre le Nord industrialisé et le Sud exploité.

Extraits

[...] La mondialisation a ensuite pris le relais : oubliant de promettre le " développement on s'est contenté de lutter contre la pauvreté. Il est vrai alors qu'à la fin de ce résumé, nous pouvons nous questionner sur ce sujet qui est tant polémique et d'actualité. Les échecs de certains programmes de développement, les critiques politiques, nous amènent à réfléchir au lien qu'il existe entre la démocratie et le développement. Est- il possible alors que la démocratie conditionnerait le développement ou inversement ? La Démocratie serait-elle le régime politique parfait à l'expression de développement ? [...]

[...] Par la suite, G.Rist s'arrête brièvement sur l'apport théorique marxiste concernant le colonialisme, et l'influence que cela apportera sur les dénominations usitées en économie, et sur l'établissement de cette hégémonie nord-américaine. Le point de vue sociologique est à son apogée dans le deuxième titre de cet extrait lorsque G.Rist aborde le sujet de l'origine des dependentistas latino-américains. En effet, il est soulevé une origine historique et politique, où la notion de développement était abordée uniquement économiquement, sans préoccupation sociale. Le libre échange, les exportations des matières premières, les transferts de capitaux, etc. font que les avantages théoriques restent économiques. [...]

[...] Gilbert Rist (G.Rist) nous explique alors que les divergences entre Nord et Sud relèvent tout d'abord des politiques économiques visant à l'accroissement interne des différents pays du Nord, et ce, au détriment des pays dits appartenant au Sud, voyant dans le développement, une possibilité d'occidentalisation et de sortie des effets de domination qu'ils ressentent. La distinction est alors faite entre deux écoles de pensée, l'école de la dépendance pensant que l'ouverture aggraverait les écarts, car celle-ci obligerait les pays en voie de développement à importer des biens de plus en plus sophistiqués ; et l'école de pensée dite de l'establishment promouvant la théorie rostowienne, proche des idées du retard et du dualisme. [...]

[...] Le dessein étant alors de veiller à une meilleure répartition des financements. C'est à ce niveau là de la démarche, que nous devions expliciter que la vision sociologique des inégalités sociales apparait. En effet, G.Rist nous explique que de ces différentes décisions et pensées politiques ont soulevé des débats entre parties politiques. Divergences traitant, pour la Droite, d'un non-désir de politisation de l'économie, d'une mal acceptation des critiques sur les fonctions de l'Etat. Pour la Gauche, il est fait état d'une critique de détournement des intérêts portés à ce développement. [...]

[...] Gilbert Rist, chapitre Les périphéries et l'étude de l'histoire» Le texte qui nous est présenté est extrait de l'ouvrage Le développement. Histoire d'une croyance occidentale chapitre 7 intitulé Les périphéries et l'étude de l'histoire les deux premières parties. À la lecture de ce dernier, nous pouvons voir qu'il est traité ici de la notion de développement, de rapports sociologique et économique entre les zones Nord et Sud, les politiques mises en œuvre à cet effet. Une présentation d'une alternative à la mondialisation néolibérale, l'économie sociale. [...]