Résumé et analyse d'un article de commerce international paru sur Finances & Développement le magazine web de la banque mondiale.
[...] Les investissements en Afrique pèsent assez peu dans le portefeuille total de l'IDE chinois, même si l'Afrique en est le deuxième destinataire, après l'Asie. Les liens économiques et politiques avec le continent africain datent de la guerre froide et la Chine s'est particulièrement investie dans des projets d'infrastructure en Afrique. Globalement de l'IDE chinois bénéficie au secteur tertiaire (bâtiment et activités industrielles et commerciales) même si les pays pétroliers en ont reçu une part non négligeable dernièrement. En 2002, les autorités chinoises ont permis à 585 entreprises d'investir en Afrique, ce qui représentait des autorisations délivrées. [...]
[...] Les exportations de l'Afrique vers l'Asie ont progressé de de 1990 à 1995 et de ces cinq dernières années, soit plus que les exportations africaines vers n'importe quelle autre région (graphique 1). L'Asie est aujourd'hui le troisième destinataire de ces exportations derrière l'UE et les États-Unis. Les importations africaines en provenance d'Asie ont elles aussi augmenté, mais moins vite (graphique 2). Nouvelles complémentarités. Les produits manufacturés ne constituent que des exportations totales de l'Afrique proportion est à peu près identique pour les exportations vers l'Asie. Quelque de ces dernières sont des produits de base, tandis que les produits manufacturés représentent des importations subsahariennes en provenance d'Asie. [...]
[...] Progressivité des tarifs douaniers : Il est question de progressivité tarifaire lorsque les tarifs douaniers augmentent au fur et à mesure de la transformation des produits. Cette politique offre aux industries locales une protection supplémentaire, en leur permettant de produire à un coût sensiblement supérieur au coût international et augmente ainsi artificiellement la valeur ajoutée par rapport aux concurrents performants. Pour les exportateurs de la région, l'exportation de produits alimentaires transformés est rendue plus difficile et la diversification verticale (production d'articles à valeur ajoutée supérieure) est découragée, voire empêchée. [...]
[...] Quelque 98 permis concernaient l'Afrique du Sud, pour une valeur totale de 119 millions de dollars. Aujourd'hui, environ 700 entreprises chinoises opèrent en Afrique. Les entreprises indiennes sont présentes en Afrique depuis plusieurs décennies et l'IDE indien est essentiellement dirigé vers les services et le secteur manufacturier, mais aussi les ressources naturelles, y compris le pétrole (au Soudan, par exemple). Entre 1995 et 2004, l'Afrique a reçu de l'IDE indien, soit 2,6 milliards de dollars. Comme la Chine, l'Inde vise principalement à s'assurer un approvisionnement en sources d'énergie et autres ressources naturelles africaines pour soutenir sa croissance économique vigoureuse. [...]
[...] d'exportation de l'Afrique vers l'Asie. Des droits élevés sont perçus sur les produits transformés afin de conserver les activités à plus forte valeur ajoutée sur le marché intérieur, tandis que des droits moins importants sont appliqués aux matières premières également disponibles dans le pays, ce qui incite les entreprises asiatiques à acheter des intrants peu chers à l'étranger pour les transformer sur le territoire national. La progressivité des tarifs douaniers appliqués aux différents stades de transformation décourage l'Afrique d'exporter des produits transformés vers l'Asie, ce qu'illustre de manière saisissante le cas d'un producteur indien de noix de cajou. [...]
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