Depuis la Révolution industrielle, le libre-échange, théorie selon laquelle tout pays a intérêt à pratiquer la liberté des échanges internationaux, s'est imposé dans le monde comme doctrine du commerce international. Par opposition, le protectionnisme est à la fois la doctrine selon laquelle il est nécessaire de protéger la production nationale contre la concurrence étrangère, et la politique commerciale des échanges internationaux qui instaure des mesures tarifaires ou réglementaires destinées à limiter les importations.
Les théories du libre-échange ont été formulées par des économistes du courant libéral, tout d'abord par le « père » du libéralisme, Adam Smith, au XVIIIe siècle, puis par David Ricardo un peu plus tard. Leur devise pourrait être la suivante : « Laisser faire, laisser passer » (Vincent de Gournay).
[...] La mise en concurrence des entreprises Le libre-échange nécessite une rationalisation des entreprises ce qui leur permet d'être plus compétitives sur les marchés internationaux. On a également une disparition des rentes de situation, du fait de la suppression des subventions octroyées aux producteurs locaux. Les avantages pour le consommateur Le consommateur bénéficie : - Baisse des prix (car les offreurs sont mis en concurrence) ce qui améliore le pouvoir d'achat et stimule la consommation D'une stimulation de l'esprit de concurrence, favorable aux processus d'innovation produits et/ou procédés.D'une disparition du surcroit qu'il supportait du fait des droits de douane et du fait des subventions versées aux entreprises nationales Le libre échange cher à Adam Smith produit des effets positifs tant au niveau macroéconomique que microéconomique. [...]
[...] Ils démontrent ainsi que chaque pays se spécialise dans la production qui nécessite le facteur le plus abondant et donc le moins couteux. En conclusion, la spécialisation et la DIT entrainent une meilleure allocation des ressources, ce qui permet un accroissement de la productivité et de la production, et donc d'une hausse du revenu et du bien-être global. L'abaissement des barrières aux échanges On peut distinguer : - Les barrières tarifaires (droit de douane). Il s'agit du moyen de protection le plus ancien. [...]
[...] "Le commerce entre les nations est indispensable à la prospérité générale, la liberté des échanges doit conduire à enrichir le souverain", Adam Smith (1776) Depuis la Révolution industrielle, le libre-échange, théorie selon laquelle tout pays a intérêt à pratiquer la liberté des échanges internationaux, s'est imposé dans le monde comme doctrine du commerce international.Par opposition, le protectionnisme est à la fois la doctrine selon laquelle il est nécessaire de protéger la production nationale contre la concurrence étrangère, et la politique commerciale des échanges internationaux qui instaure des mesures tarifaires ou réglementaires destinées à limiter les importations.Les théories du libre-échange ont été formulées par des économistes du courant libéral, tout d'abord par le père du libéralisme, Adam Smith, au XVIIIe siècle, puis par David Ricardo un peu plus tard. [...]
[...] Par ailleurs, le protectionnisme peut permettre aux pays dont les branches déclinent de se reconvertir progressivement. Les limites du libre-échange dans les faits La croissance exponentielle du commerce mondial depuis 1945 Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le commerce mondial a connu une croissance supérieure à celle de la production, sous l'effet notamment d'une libéralisation des échanges (accords du GATT), s'accompagnant d'une interdépendance de plus en plus poussée des économies. s'est accompagné d'une forte polarisation du commerce mondial et de fortes inégalités Le développement du commerce mondial n'a pas profité de façon équivalente à tous les pays. [...]
[...] Néanmoins cette analyse est strictement économique et ne tient pas compte des préoccupations politiques, sociales, culturelles, environnementales De plus, l'optique est mondiale et non nationale.Par ailleurs, les théories du libre-échange se situent dans le cadre de la concurrence pure et parfaite et dans l'hypothèse du plein emploi des facteurs grâce à la flexibilité des prix. Dans la réalité, les déplacements d'activités vers d'autres pays entrainent du chômage. Les suppressions d'emplois du fait de la concurrence internationale ne compensent pas ceux qui seraient créés du fait de l'ouverture économique.On peut également ajouter que les spécialisations ne se valent pas toutes. Seules certaines sont porteuses de dynamiques de croissance et sont génératrices de qualifications et de savoir-faire dans d'autres activités. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture