Le commerce international, René Sandretto, théorie classique, Smith, Ricardo, Mill, analyse néoclassique, analyse marxiste
Après avoir été essentiellement exportateurs de matières premières, les PVD exportent principalement des produits manufacturés depuis 1990. Ce qui donne une nouvelle DIT (division internationale du travail): le "Nord" et le "Sud" s'échangent aujourd'hui des produits manufacturés mais différents : des biens nécessitant l'utilisation de beaucoup de capital pour les premiers et des biens nécessitant beaucoup de main d'œuvre bon marché.
Ce mouvement d'industrialisation ne doit pas être attribué à l'ensemble du monde sous développé. En effet en 1990, les 4 dragons ont assuré environ 55% des exportations de biens manufacturés alors qu'ils représentent moins de 2% de la population du monde sous développé.
Même si les PI (pays industrialisés) ont besoin des PVD pour les matières premières (puisque leur consommation est supérieure à leur production), ce sont les PI qui ont la prééminence.
[...] Or Ricardo, en considérant les coûts comparatifs, a démontré que l'échange était possible dès lors qu'il existe une différence entre ces coûts. Ainsi même un pays avec une faible efficience productive par rapport aux autres pays pourra participer au CI. Ensuite la version statique et normative qui démontre que dans le commerce il n'y a que des avantages et que la DIT selon les coûts comparatifs engendre un avantage au niveau mondial équivalent à la somme des avantages de chaque nation sous la forme de hausse du revenu réel (hausse des quantités de biens disponibles pour le même coût en travail donc hausse bien-être) et d'un baisse des coûts de production (moins de travail pour la même quantité de biens). [...]
[...] Frank D.Graham (1923) a fondé son paradoxe en réfutant l'hypothèse ricardienne selon laquelle les coûts de production sont constants. Avec des rendements croissants dans certaines activités et décroissante dans d'autre, le libre échange peut conduire à une régression du bien être mondial et à une mauvaise allocation des ressources. En effet, le pays qui va se spécialiser dans l'activité avec les coûts croissants va se trouver désavantagé par rapport à celui qui se spécialisera dans celle avec les rendements croissants. [...]
[...] A. Les échanges de marchandises Après avoir été essentiellement exportateurs de matières premières, les PVD exportent principalement des produits manufacturés depuis 1990. Ce qui donne une nouvelle DIT (division internationale du travail): le "Nord" et le "Sud" s'échangent aujourd'hui des produits manufacturés mais différents : des biens nécessitant l'utilisation de beaucoup de capital pour les premiers et des biens nécessitant beaucoup de main d'œuvre bon marché. Ce mouvement d'industrialisation ne doit pas être attribué à l'ensemble du monde sous développé. [...]
[...] Mais l'échange international apporte une solution au moins provisoire à ce régime de croissance zéro en stimulant la croissance et donc en repoussant la date de l'échéance et de surcroît, il permet l'harmonie sociale en éliminant le conflit des travailleurs capitalistes puisque l'augmentation du profit ne se réalise pas au détriment des salaires. Il existe cependant une lacune à l'analyse de Ricardo car elle n'explique pas les termes de l'échange. John Stuart Mill a su remédier à cette lacune en proposant une explication graphique des termes de l'échange à partir des courbes de demande réciproque d'Alfred Marshall et a approfondi une intuition de Ricardo selon laquelle ce sont les pays pauvres les plus avantagés par le libre échange. [...]
[...] La nation est duale : à la fois diverse et unique. En considérant la nouvelle forme des échanges internationaux (échange croisés de produits similaires), il devient critiquable de continuer à baser l'analyse du CI sur les différences (de l'offre). En fait, il persiste trois attitudes : la conservatrice qui estime que l'évolution des échanges ne remet pas en cause la loi des coûts comparatifs et de proportion des facteurs (Finger / Lipsey), l'attitude "plus révolutionnaire" ( Walter et Agmon ) qui considère que toutes les anciennes lois se trouvent remises en cause par les changements dans les échanges internationaux et l'attitude intermédiaire qui consiste à se baser sur les théories traditionnelles à les généraliser et les compléter. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture