Selon l'auteur, l'idée centrale exprimée par la Banque Mondiale dans son rapport de 2008 est «la nécessité d'augmenter la productivité agricole» vue par cette institution comme «meilleur vecteur pour l'augmentation des revenus» et comme support de la stratégie des mesures et politiques de réduction de la pauvreté.
Pour y parvenir, l'auteur nous dit que la Banque Mondiale préconise l'intégration des «petits producteurs dans les chaînes de valeur les plus prometteuses à l'échelle nationale et internationale, notamment dans les domaines de l'élevage et de l'horticulture», considérés des «secteurs à forte croissance».
[...] En effet, les villes sont perçues comme des gisements de ressources et l'espace urbain comme global city Pour Martin Albrow les villes globales font partie de l'histoire présente et sont des pôles de performance vers où converge des groupes financiers qui forment une économie dans l'économie (Albrow, p.5) mais aussi de nouveaux migrants issus des populations les plus défavorisés. (Albrow, p. Il n'y a selon cette approche, guère besoin d'une dichotomie rural/urbain. Il faut plutôt se référer à ‘ville diffuse' ou ville sans frontière' (Peemans, p.5). Car les espaces urbains et ruraux ne sont que des instruments de la croissance économique à la disposition des acteurs globaux qui veulent abolir la frontière (Peemans, p. [...]
[...] Or, on sait combien le choix des acteurs et l'occupation des espaces sont déterminés par la disponibilité des ressources. Finalement, l'auteur n'a pas résister à la tentation de dire comment faire le développement qu'il conçoit comme le processus durable de construction et de gestion d'un territoire, à travers lequel la population de ce territoire définit, au moyen d'un pacte socio- politique et la mise en place d'un cadre institutionnel approprié au contexte, son rapport à la nature et son mode de vie, consolide les liens sociaux, améliore son bien-être et construit une identité culturelle qui a sa base matérielle dans la construction de ce territoire. [...]
[...] Acteurs, histoire, territoire et la recherche d'une économie politique d'un développement durable Jean-Philippe Peemans Compte Rendu 1. Carte d'identité de l'article Peemans, J-P. (2010) «Acteurs, histoire, territoires et la recherche d'une économie politique d'un développement durable Mondes en développement 150, volume 38/2, édition Cairn p.23-48[1] (http://www.cairn.info/publications-de-Peemans-Jean-Philippe--58852.htm) 2. Contexte et présentation de l'auteur Jean-Philippe Peemans est Professeur émérite de l'Université Catholique de Louvain-la-Neuve et il a écrit plusieurs ouvrages questionnant sur les modèles du développement proposé tant au Nord comme au Sud en mettant souvent en évidence l'inéquation des modèles proposés avec les réalités du Sud et, dans une moindre mesure, il attire notre attention sur le risque d'homogénéisation de ce que la littérature appelle désormais le Sud Les œuvres comme Le développement des peuples face à la modernisation du monde Louvain-la-Neuve, Academia Bruylant et Territoires et mondialisation : enjeux du développement Alternatives Sud, CETRI (www.cetri.be) en sont illustrative. [...]
[...] 17) Et nous propose territoire vie comme la forme la plus appropriée pour une politique visant à une reconstruction de territoires viables et durables (Peemans p.16) 4. L'analyse critique du texte En s'appuyant sur les approches de F. Braudel et I. Wallerstein, des études subalternes des penseurs indiens, l'auteur parvienne à montrer sans équivoque les limites de différentes variantes de la vision modernisatrice et mets en évidence le danger de penser le développement du Sud à partir de l'histoire du développement industriel de l'Europe notamment du Royaume- Uni. [...]
[...] Dans ce contexte du changement de la façon d'agir des acteurs (Geofrey Pleyers, p. émerge, selon l'auteur, un nouveau courant de pensée sur le développement compris comme un processus continu d'adaptation aux exigences de la libéralisation et de la globalisation des marchés (Peemans, p. Par conséquent, nous dit l'auteur, on n'a jamais abandonné l'idée du développement par la modernisation car on est passé d'un type de modernisation centré sur l'état-nation, à un type de modernisation centré sur le ‘Marché Global' (Peemans, p.5). [...]
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