Le Mexique est le pays d'Amérique latine ayant le revenu par habitant le plus élevé, ce qui en fait un pays à revenu intermédiaire. Ce pays jouit actuellement d'un système politique et économique plus ouvert, ainsi il s'intègre mieux à l'économie mondiale. Grâce à sa stabilité économique depuis quelques années et à une amélioration de la répartition des revenus, une hausse de la demande de produits alimentaires a pu être enregistrée, à un rythme élevé.
Avec la libéralisation des échanges, l'offre des produits alimentaires sur le marché mexicain est radicalement transformée, et la demande des consommateurs, elle, modifie rapidement la structure du secteur des produits alimentaires.
Grâce à de nombreux accords et traités tels l'ALENA ou encore l'accord avec l'Union Européenne, le Mexique a ouvert son économie sur le Monde.
La libéralisation des échanges a permis au Mexique d'augmenter sa participation aux échanges internationaux.
Le secteur de la confiserie n'a bien sur pas été épargné par cela. Actuellement le marché est donc constitué par des producteurs locaux, mais aussi une offre étrangère qui exporte ses produits en direction du Mexique. On estime à environ 1000 le nombre de fabricants de produits de confiserie sur le marché mexicain.
[...] Une zone de libre-échange existe entre la France et le Mexique grâce à l'accord signé entre l'UE et le Mexique en 2000. Concernant l'emballage et l'étiquetage du produit, certaines réglementations sont à connaître. L'exportateur doit prendre connaissance du nom du produit, marque de fabrique, description du produit, numéro de lot, nom et adresse de l'exportateur, pays d'origine, nom et adresse de l'importateur, liste des ingrédients, contenu net en unités métriques, date de péremption, instructions. Dans le cas d'exporter des chocolats, la norme NOM-186-SSAI/SCFI-2002 s'applique et l'étiquetage doit être précis. [...]
[...] Au Mexique, la publicité liée à un produit relève habituellement du fournisseur plutôt que du détaillant. Afin de capter le regard et l'envie du consommateur, il faut s'appuyer sur divers points-clés très importants : utilisez un langage simple, plutôt que des expressions que les consommateurs mexicains ne comprendront pas, la publicité devra être rédigée en espagnol et non seulement traduite de l'anglais ou du français, communiquez votre message avec l'aide d'images et moyens d'illustrations lorsque c'est utile. Le consommateur est un adepte des dégustations. Ainsi, il faut savoir promouvoir le produit en magasin. [...]
[...] Les Etats-Unis exportent les confiseries et chocolats de bas de gamme en direction du Mexique, alors que les chocolats haut de gamme et chers viennent directement d'Europe. Des marques telles Ferrero sont positionnées sur des segments de produits à prix relativement élevés, jouant sur le modèle européen et tout ce que cela englobe. Ferrero est aussi accès sur des segments de confiseries peu chères avec des produits comme les barres chocolatées. Les grands groupes Mars, et Nestlé ont eux aussi adopté cette stratégie. La marque de chocolat Hershey's est présente sur le marché mexicain. Le segment cherché est celui des chocolats de qualité moyenne à supérieure. [...]
[...] Grâce à des prix très compétitifs, les grands détaillants se sont appliqués à élargir leur clientèle pour englober les ménages à faible revenu et connaissent donc maintenant une période de forte croissance. Dans ces magasins, les confiseries occupent quasiment la même surface que dans une grande surface française ; soit environ un rayon entier. Paquet ? Détail ? Lot? Le consommateur a plusieurs choix qui s'offrent à lui. L'offre est grande : on trouve aussi bien des produits mexicains, comme des produits importés d'Europe ou des Etats-Unis. [...]
[...] VI) L'Environnement légal : Depuis l'adhésion au GATT en 1986, beaucoup moins de marchandises sont soumises à une licence d'importation. Ces licences sont incessibles. Elles sont valables 9 mois et peuvent être prolongées pour 3 mois supplémentaires. Tous les produits d'importation doivent présenter un certificat d'origine. Il existe encore un très grand nombre de procédures de vérification des marchandises importées. Environ 10% des biens sont vérifiés en détail, et plus spécialement dans les secteurs automobile, chimique, pharmaceutique, métallurgique et agricole. - Toutes les importations doivent passer par un courtier en douane. [...]
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