Exposé sur les causes et les conséquences de la flambée des cours du pétrole. L'or noir est l'objet de passions, d'affrontements et de convoitises depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 8 Octobre 2004, le baril de brut « light sweet crude » - indice de référence sur le marché pétrolier - a atteint un nouveau record au niveau de 53.25$ le baril, alors que sur l'International Petroleum Exchange (IPE), le marché pétrolier de Londres, le baril de Brent de la mer du Nord est monté à 49.30$ le baril. Les cours ont pris plus de dix dollars en moins d'un mois sur le marché à terme de New York.
[...] Son but est de conseiller les gouvernements dans le domaine financier. Le siège est à WASHINGTON (Etats-Unis), le secrétaire général est Rodrigo RATO (Espagne). Le FMI peut aussi vendre des devises et de l'or à ses membres afin de faciliter leur commerce international. Il a crée une monnaie internationale, le DTS (Droits de Tirage Spéciaux), que les membres peuvent utiliser pour leurs paiements internationaux. Le FMI comprend un Conseil des gouverneurs nommés par chacun des Etats membres, les administrateurs et un directeur général. [...]
[...] Le rêve d'une production portée à 6 Mb/j en quelques années semble s'évanouir, en dépit d'un potentiel considérable (avec 112 Gb, l'Irak détient les deuxième réserves de la planète). La Russie Les incertitudes quant au dénouement de l'affaire Yukos (qui produit 1,9 Mb/j de pétrole, soit plus que la Libye) en Russie ainsi que la volonté de reprise en main du secteur énergétique par le pouvoir moscovite créent aussi des tensions sur le marché pétrolier. Les oligarques, ces jeunes hommes d'affaires russes quadragénaires, qui étaient les protégés du système Eltsine ont profité du délitement qui a suivi l'effondrement du pouvoir soviétique pour investir dans le secteur de l'énergie. [...]
[...] Cela signifierait par conséquent que lorsque la production mondiale de pétrole atteindra son sommet, alors la moitié des réserves de pétrole de la planète seront épuisées, et le déclin sera inexorable. On comprend ainsi mieux l'intérêt des pétroliers mais aussi des économistes pour ce fameux peak oil. Cette théorie a toutefois de nombreux adeptes au sein de la communauté pétrolière qui l'utilisent à l'appui de leurs thèses pour justifier l'imminence du peak oil et du déclin de la production pétrolière mondiale. [...]
[...] En 1960, les pays producteurs, majoritairement situés au Moyen-Orient, créent l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole). L'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Irak, le Koweït et le Venezuela en sont à l'origine. Son influence varie au gré des époques et de son unité. Le premier choc pétrolier d'octobre 1973 provoquera une crise économique mondiale, avec l'augmentation brutale du prix du brut. Cette crise mettra fin à la période de croissance appelée les Trente Glorieuses. Le deuxième choc aura lieu en 1979, avec la révolution iranienne et une nouvelle flambée des prix. [...]
[...] Les cours ont pris plus de dix dollars en moins d'un mois sur le marché à terme de New York. LES CAUSES DE LA FLAMBEE DES PRIX Parmi les éléments fondamentaux qui gouvernent le prix d'une ressource épuisable, la crainte d'une raréfaction et l'idée que l'on se fait du déclin de la production sont des facteurs majeurs. S'agissant du pétrole, l'inquiétude à court terme sur la quantité des réserves restant à produire et sur la date du peak oil ne nous semble pas fondé. Il faut donc chercher ailleurs l'explication des prix exceptionnels du brut. [...]
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