Allemagne Crise financière subprimes volkswagen
L'objectif de ce travail est d'observer l'impact de la crise financière et économique en Allemagne, tant au niveau macroéconomique qu'au niveau microéconomique. Au niveau macroéconomique, nous avons tout d'abord cherché l'origine de la crise. Nous avons ensuite procédé à une analyse approfondie des grands agrégats macroéconomiques allemands afin de mieux cerner les conséquences de la récession du pays, à commencer par l'analyse du PIB pour ensuite passer en revue les composantes de celui-ci. Enfin, nous avons tenté d'expliquer les décisions prises par le gouvernement. Au niveau microéconomique, nous avons sélectionné une entreprise allemande, Volkswagen, leader du marché automobile sur le plan européen et offrant une large gamme de produits, dans le but de déterminer l'impact de la crise sur son résultat.
[...] Ces dépenses ont pour but de soutenir le pouvoir d'achat des plus faibles, mais cela va contribuer à alourdir la dette publique . En effet, ce plan peut être utile à court et moyen terme, mais à long terme, il faut trouver un moyen de restaurer le déficit budgétaire en réduisant les dépenses publiques et en augmentant les recettes de l'État. Il faut donc des changements structurels sur le long terme, car les mesures visant à atténuer l'impact sur le court et moyen terme creusent le déficit public, alors que pour le futur, chaque pays européen devra faire des efforts pour réduire leur dette publique. [...]
[...] Nous pouvons distinguer les pays de la zone PIIGS (Portugal, Irlande, Italie, Grèce, Espagne) qui n'ont pas pu résister aux crises de manière indépendante, et les pays de l'ancienne zone Mark, qui constitue les pays du Benelux, la France et l'Allemagne. Il est donc important de faire une analyse approfondie de l'impact sur chaque pays. Dans ce travail, nous avons choisi d'étudier le cas de l'Allemagne, qui constitue la plus grande économie européenne et qui était le leader mondial au niveau des exportations avant la crise. Ainsi, notre travail se subdivise en deux grandes parties. [...]
[...] Bibliographie Articles : Patrick Artus, Jean-Paul Betbèze, Christian de Boissieu et Gunther Capelle-Blancard, La crise des subprimes Lantenois Christopher (2008), L'Allemagne à l'épreuve de la réunification et de la financiarisation. Une analyse des mutations du modèle allemand au prisme de l'institutionnalisme contemporain. [...]
[...] Les revenus des ventes sont en baisse depuis 2007. On enregistre une baisse de 9,53% et même en 2008 quand les ventes sont remontées, les revenus de ces derniers ont quand même baissé de 3,81% avant de baisser encore en 2009 de 10,38%. La décroissance des revenus étant plus rapide que celle des ventes. On peut déduire que Volkswagen a essayé de rendre ses produits plus attractifs en diminuant les prix. Il ne faut pas non plus négliger les effets liés aux taux de change , qui boostent ou freinent la valeur des ventes à l'étranger. [...]
[...] En 2009, Volkswagen s'en sort en général avec une croissance de 0,6%. Sa taille lui a permis de déplacer ses ventes en temps de crise. Nous voyons aussi les déplacements des intérêts de Volkswagen vers les pays émergents. Les revenus liés aux ventes Le revenu lié aux ventes dépend de 2 facteurs : les prix en vigueur dans les régions et les taux de change. Les revenus eux font apparaitre une réalité tout autre. En effet, bien qu'en 2007 le nombre de véhicules vendus représentait près de 63% des véhicules vendus par le groupe, les revenus engendrés par ces ventes à l'époque représentaient 71,28% des ventes du groupe. [...]
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