La panique bancaire est provoquée par le manque de confiance dans les sociétés financières dérégulée (trust company), puis les banques qui leur sont adossées, suite à une spéculation boursière infructueuse
[...] Sur le plan de la politique monétaire, les autorités monétaires interviennent de manière coordonnée de deux façons : en injectant des liquidités aux banques afin qu'elles se refinancent à moindre coût et en baissant les taux directeurs afin de relancer le crédit et l'investissement. Sur le volet budgétaire, les Etats interviennent massivement en augmentant les dépenses publiques. Cela touche notamment le secteur de l'automobile que ce soit à travers l'instauration d'une « prime à la casse » instaurée dans de nombreux Etats lors de l'achat d'une voiture neuve, ou bien lorsque l'Etat américain sauve General Motors de la faillite à l'automne 2008. De même, l'Etat soutient les secteurs du BTP, de l'immobilier et des banques. [...]
[...] Celle-ci est alimentée par l'expansion de cette catégorie de crédit mais également par le bas niveau des taux d'intérêt décidé par la Federal Reserve en raison du faible niveau d'inflation. La période 2002-07, que l'on nomme la Grande Modération est marquée par une croissance économique et une faible inflation aux Etats-Unis. On assiste alors à un emballement, la formation d'une bulle sur le secteur immobilier aux Etats-Unis et plus spécifiquement dans les Etats du Sud comme la Californie, le Nevada ou encore la Floride. [...]
[...] Au final, quatre grandes crises économiques et financières se distinguent de par leur ampleur et car elles englobent plusieurs types de crises en même temps : 1846- les crises des pays émergents durant les années 80-90 et enfin 2008. Une caractéristique de ces crises réside également dans leur caractère systémique, à savoir un « effet domino » qui se transmets à tous les pays suite à la chute d'un acteur financier, une banque de grande taille. Toutefois, la crise de 1907 fut la plus grave avant celle de 1929. Elle fut maîtrisée, grâce à une série d'interventions « non conventionnelles » et à la mobilisation des banquiers eux-mêmes autour de JP Morgan. [...]
[...] Sur le volet budgétaire, les Etats interviennent massivement lors de la crise de 2008 en augmentant les dépenses publiques. Cela touche notamment le secteur de l'automobile que ce soit à travers l'instauration d'une « prime à la casse » instaurée par plusieurs Etats lors de l'achat d'une voiture neuve, ou bien lorsque l'Etat américain sauve General Motors de la faillite à l'automne 2008. De même, l'Etat soutient les secteurs du BTP, de l'immobilier et des banques. Les dépenses d'indemnisation du chômage, prises en charge par l'Etat, augmentent également du fait de la montée de chômage. [...]
[...] Hautcoeur, P-C. (2009), La crise de 1929, Collection Repères La Découverte. Hayek, F. (1931), Prix et production, Paris, Calmann-Lévy Keynes, J-M. (1936), Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt de la monnaie, Edition Payot. Keynes, J-M. (1980), The Collected Writings of John Maynard Keynes, Volume 27, Activities 1940-1946 : Shaping the Post-War World: Employment and Commodities, Cambridge, Royal Economic Society. Kindleberger, C. [...]
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