Le tourisme culturel est une expression très employée, souvent par une extrapolation erronée d'un phénomène plus global qui est celui de la fréquentation des sites culturels. Le tourisme culturel est en effet d'abord un déplacement touristique, impliquant des personnes qui passent au moins une nuitée hors de leur domicile, pour des motifs de découverte culturelle. C'est dans ce sens seulement que l'on peut qualifier de culturel le tourisme pratiqué ; cependant, l'usage professionnel a voulu que l'on y inclut aussi un tourisme occasionnellement culturel, pratiqué par ceux qui se déplacent pour diverses raisons, mais qui profitent de cette occasion d'être « ailleurs » pour se livrer à une activité culturelle. On se propose donc de définir le tourisme culturel comme « une pratique culturelle qui nécessite un déplacement, [d'au moins une nuitée], ou que le déplacement va favoriser ». Cette définition englobe donc les vacanciers assidus de la culture, comme ses occasionnels.
[...] L'état et l'Europe se montrent de leur côté toujours en faveur d'échanges et de brassages entre touristes de différentes provenances. C'est pourquoi, hormis sur les sites à entrées limitées (comme les salles de spectacles), la notion de capacité de charge peine à s'imposer : il s'agirait de limiter les visiteurs présents simultanément en fonction de critères de conservation et/ou de confort de visite. Sous l'impulsion du tourisme, l'offre culturelle s'est considérablement étoffée, renouvelée et diversifiée. Mais sa complémentarité avec les autres composantes logistiques du voyage est difficile à assurer, même par des voyagistes de talent. [...]
[...] L'activité touristique représente aujourd'hui du PIB en France, mais, dans certaines microrégions, ce pourcentage peut être décuplé ! Or, dans ce contexte, la forme culturelle du tourisme est un gage de durabilité, et d'inter saisonnalité. La mise en valeur culturelle et touristique associée peut donc constituer un enjeu territorial crucial. Des voix s'élèvent pour s'insurger contre le développement du tourisme culturel ; ces voix proviennent d'ailleurs du monde de la culture ainsi que d'adeptes du tourisme culturel peu enclins à partager la jouissance de sites et manifestations avec d'autres touristes réputés incultes, envahissants et/ou carrément prédateurs. [...]
[...] Les formules de voyage du tourisme culturel sont essentiellement de deux ordres : le circuit et le séjour. Le circuit consiste à changer hébergement tous les soirs, et à se déplacer à pied (en randonnée) à vélo, en car, en voiture, en camping-car ; une autre modalité est celle du circuit en étoile où, à partir d'un même hébergement, on fait chaque jour une excursion différente ; les seniors plébiscitent cette seconde formule, moins fatigante ; une situation équivalente à celle du circuit en étoile se retrouve avec la croisière fluviale ou maritime et ses escales, permettant de dormir chaque soir dans le même lit. [...]
[...] Economie du tourisme Le tourisme culturel Préparé par : Mehdi MEKKAOUI ALAOUI El HAFED Mohamed amine Délis remi Intoduction Le tourisme culturel est une expression très employée, souvent par une extrapolation erronée d'un phénomène plus global qui est celui de la fréquentation des sites culturels. Le tourisme culturel est en effet d'abord un déplacement touristique, impliquant des personnes qui passent au moins une nuitée hors de leur domicile, pour des motifs de découverte culturelle. C'est dans ce sens seulement que l'on peut qualifier de culturel le tourisme pratiqué ; cependant, l'usage professionnel a voulu que l'on y inclut aussi un tourisme occasionnellement culturel, pratiqué par ceux qui se déplacent pour diverses raisons, mais qui profitent de cette occasion d'être ailleurs pour se livrer à une activité culturelle. [...]
[...] Au-delà des produits forfaitisés, il faut prendre en considération les très diverses composantes culturelles de l'offre. Les objets culturels concernés par le tourisme culturel sont tous les sites, et toutes les manifestations dans la mesure, et dans la seule mesure, où ils sont ouverts aux visiteurs extérieurs. Or, depuis une trentaine d'années, on assiste à une forte diversification des objets culturels ; longtemps limités aux musées des beaux-arts et à quelques grands monuments, ils se sont multipliés et élargis aux musées de société et écomusées, aux sites scientifiques et techniques, aux centres villes et à certains villages, aux jardins, aux centres d'interprétation, aux lieux de mémoire, aux sites archéologiques et surtout préhistoriques& Les objets du patrimoine immatériel, aujourd'hui reconnu par l'UNESCO, participent à cette diversification des centres d'intérêt du tourisme culturel, avec les fêtes et célébrations, les stages artistiques et artisanaux, les spectacles& le tourisme culturel a ainsi évolué à l'instar de la définition, aujourd'hui élargie, de la culture, vers davantage d'éclectisme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture