politique budgétaire, politique de relance concertée, politique de relance, équilibre budgétaire, multiplicateurs, dette publique
Politique budgétaire : l'Etat utilise son budget pour influence la conjoncture éco d'un pays (forme structurelle ou conjoncturelle). Un politique conjoncturelle tente d'influer sur la conjoncture éco à court terme. La politique restrictive est mise en oeuvre dans un contexte d'accélération de la croissance éco avec une forte inflation. Mais on peut aussi avoir des politiques expansives dans le cas d'une faible croissance.
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Ce TD vise à mettre en évidence les principales caractéristiques de la politique budgétaire, ses enjeux et sa réalisation. Il étudie également la question de la dette publique et de ses conséquences sur la politique budgétaire.
[...] Quelles sont les conséquences du niveau élevé atteint par la dette publique ? dans ce contexte de dette publique élevée, les politiques de réduction de l'impôt progressif sur le revenu vous paraissent-elles opportunes ? Faut-il réduire cette dette publique et si oui par quels moyens ? Une dette non maitrisée peut menacer l'économie dans son ensemble, une bonne partie des bénéfices tirés de l'activité économique passent ensuite au remboursement de la dette. Il convient de réduire la dette publique mais pas non plus d'être obnubilé par cette volonté de réduction. [...]
[...] Il augmente donc ses achats de 100, la production pourra augmenter de 100 et donc le RDB augmentait de 100, la consommation et 80 et ainsi de suite. Mais puisque l'Etat augmente également ses impôts, le revenu des ménages augmente de 100 mais les impôts augmentent de 100 donc on n'a pas d'augmentation du RDB. Le processus s'arrête donc ici, il n'y a qu'un seul accroissement de production qui se produit. (Attention au risque d'apprentissage des agents économiques). En conclusion même quand l'état s'impose une politique de rigueur budgétaire il peut continuer à stimuler l'activité. Précisez la différence entre solde budgétaire conjoncturel et solde budgétaire structurel. [...]
[...] Les finances publiques, notamment en ce qui concerne les recettes, réagissent à l'évolution économique (conjoncture). Une récession se traduit en règle générale par une baisse des recettes et par des déficits, alors qu'une période de haute conjoncture génère une augmentation des recettes et des excédents. En cas d'exploitation normale des capacités de l'économie, le solde conjoncturel est nul. Cette différenciation permet de mettre en évidence les disfonctionnements pérennes de l'économie réelle et d'appréhender les disfonctionnements temporaires liés à une période de crise. [...]
[...] On peut agir sur le pouvoir d'achat en creusant le déficit pour augmenter les investissements (multiplicateur des achats publics), mais il y a aussi le multiplicateur des transferts publics et le multiplicateur fiscal. Le multiplicateur fiscal consiste en une diminution des prélèvements obligatoires qui permet une augmentation du revenu disponible des ménages. Cela implique une augmentation de la demande globale par une augmentation de la consommation des ménages. On espère alors une augmentation de la production et donc de l'emploi. [...]
[...] Au plan économique, ce qui pose problème c'est que 15% des ressources de l'Etat perçues par les impôts servent à payer la dette et ce problème se pose particulièrement en termes de justice sociale (tous payent la dette mais peu reçoivent les intérêts de la dette En moyenne les 10% de ménages les plus aisés en France payent le moins d'impôts au regard de leur revenu (cf. étude de Piquetti). En somme plus on est modeste et plus on paye d'impôt puisque l'on n'arrive pas à épargne (consommation et TVA). Une multitude de clauses fiscales font que l'imposition sur l'épargne est proportionnelle et non progressive (à la différence de l'IRPP tenu au régime de progressivité). [...]
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