Les choix faits par la Banque Centrale Européenne s'avèrent être décisifs pour la stabilité économique de la zone euro et pour sa croissance future. En effet, comme toute banque centrale elle occupe une place essentielle dans le déroulement économique de sa zone monétaire et dans le financement de son activité économique. Comme le montre le document 1 le taux directeur fixé par la banque centrale européenne a considérablement chuté entre 2007 à 2012, passant de 4,3 % à son apogée à 0,5% (document 1), faisant de ce taux le plus bas jamais atteint.
[...] Ce refinancement à plusieurs origines comme l'éventuelle pénurie de billets liées à des demandes trop nombreuses de la part de leurs clients, le règlement de leurs dettes envers d'autres établissements financiers et la constitution de réserves indexées sur les prêts qui sont accordés à leurs clients. Ainsi, le refinancement des banques commerciales est directement lié au taux directeur fixé par la banque centrale européenne. Le coût de refinancement étant extrêmement bas les banques commerciales peuvent être incitées à créer de la monnaie et à développer leur besoin de refinancement. [...]
[...] Toute l'économie s'en trouve directement impactée avec comme le stipule le document 3 une chute de tous les marchés financiers, une amplification de la défiance des banques et un « vent de panique » sur les marchés financiers. C'est donc dans ces situations critiques que la banque centrale intervient comme ultime prêteur en injectant par exemple une quantité conséquente de liquidités afin que les banques commerciales puissent se refinancer. Conclusion : La banque centrale occupe une fonction majeure dans la stabilité économique d'une zone notamment de par ses deux fonctions de première créatrice monétaire et de dernier prêteur. Cet équilibre est recherché en régulant l'émission de monnaie et en intervenant dans des situations de crises économiques. [...]
[...] Elle développe en parallèle une fonction majeure, elle fait ainsi office de prêteur comme ultime solution. La banque centrale comme dernier prêteur. Quand une zone doit faire face à une situation de crise économique les acteurs économiques deviennent méfiants les uns vis-à-vis des autres. Le document 3 souligne la dynamique négative qu'a engendré la faillite de la banque américaine Lehman Brothers non soutenue par le gouvernement américain dans la proposition de rachat par la banque britannique Barclays qui exigeait une garantie publique sur la valeur des actifs qu'elle souhaitait racheter. [...]
[...] Comme le montre le document 1 le taux directeur fixé par la banque centrale européenne a considérablement chuté entre 2007 à 2012, passant de à son apogée à (document faisant de ce taux le plus bas jamais atteint. Cette décision de fixer un taux historiquement bas a pour objet de relancer l'activité économique au sein de la zone euro, même si elle ne fait pas l'unanimité au sein de l'ensemble des pays membres (document 2). « La banque centrale » contribue également à la stabilité du système bancaire. A ce titre elle est qualifiée de « banque des banques ». [...]
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