Intégration oblique, firme integrée, relations interfirmes, firmes fordistes, firme-réseau
Selon Richardson (1972), il y a deux types de relations sur le marché. D'un côté, les pures transactions de marché, qui sont basées sur la confrontation de l'offre et de la demande, et fixées par le système des prix. De l'autre, les "transactions de coopération" c'est-à-dire les relations interfirmes ou hors marché, émergentes essentiellement des défaillances du marché (travaux de Coase et Williamson).
Cependant selon Richardson, pour se positionner sur l'une des deux relations précédentes, il est indispensable pour la firme de différencier ses activités principales, de ces activités complémentaires. En effet selon lui, les activités complémentaires proches où la coordination est indispensable nécessitent le recourt à la coopération, et dans le cas contraire c'est le recourt au marché qui s'impose.
De plus, depuis les années 90, il y une forte modification des stratégies des firmes.
Les firmes fordistes intégrées et diversifiées évoluent vers une nouvelle forme organisationnelle recentrée sur le cœur de métier, et laisse progressivement place à la "firme-réseau".
[...] Les relations interfirmes Selon Richardson (1972), il y a deux types de relations sur le marché. D'un côté, les pures transactions de marché, qui sont basées sur la confrontation de l'offre et de la demande, et fixées par le système des prix. De l'autre, les "transactions de coopération" c'est-à-dire les relations interfirmes ou hors marché, émergentes essentiellement des défaillances du marché (travaux de Coase et Williamson). Cependant selon Richardson, pour se positionner sur l'une des deux relations précédentes, il est indispensable pour la firme de différencier ses activités principales, de ces activités complémentaires. [...]
[...] CONCLUSION Comme nous avons pu le voir, la firme-réseau semble trouver certaines solutions aux défaillances des systèmes QIV et QIO. En effet, la firme réseau, en clamant son désir de stabilité, parvient à instaurer un climat de confiance, propice à l'investissement des fournisseurs et sous- traitants. La technologie permet quand à elle de travailler en flux tendus et de coordonner toutes les actions au sein d'une sphère de production, dans laquelle l'asymétrie d'information est réduite. Cependant, même si les firmes-réseau cherchent à rationaliser leurs échanges, il est vrai que les systèmes sont de plus en plus étendus, et que par conséquent, la coordination risque de se compliquer malgré les progrès technologiques et informatiques. [...]
[...] Prenons l'exemple de Toyota qui furent les premiers à mettre en œuvre des relations durables avec les fournisseurs pour conserver leur flexibilité. Toyota a réalisé des contrats brefs et simples mais c'est intéresser a chercher des fournisseurs avec lesquels elle pourrait créer le plus de valeur et qui seraient les partenaires les plus coopératifs Les limites de la QIO Ce système de "contrat relationnel", repose sur des promesses de bons comportements et donc peuvent se transformer par des menaces implicites. En effet, être dépendant d'un seul partenaire soulève tout de même un danger réel: le risque de "Hold Up". [...]
[...] La quasi-intégration verticale Les "transactions de coopération" s'identifient à travers différentes formes de quasi-intégration, selon Baudry (1995). La première forme est une relation interfirme assimilable à de la sous-traitance appelée "quasi- intégration verticale" où la transmission de l'information se fait de manière descendante. Elle est dirigée par un donneur d'ordre d'une firme pivot (client) qui organise et maîtrise l'ensemble des étapes de conception, et impose au sous-traitant de nombreuses obligations contractuelles. Cependant, l'intégration verticale se justifie souvent, car elle permet tout d'abord, de protéger les actifs spécifiques contre le risque de "hold et donc inciter à l'investissement, mais aussi de protéger la propriété intellectuelle et parer les difficultés de fonctionnement des marchés de l'information. [...]
[...] Transition Jusqu'ici il les relations interfirmes concernées sur des transactions ponctuelles entre des parties indépendantes qui s'intéressait à la maximisation du résultat immédiat de la transaction actuelle. Cependant de nombreuses entreprises ont récemment adopté une relation client-fournisseur organisée sur une relation renouvelée de type partenariat ou alliance (relation durable) 2. QUASI-INTEGRATION OBLIQUE 1. La Quasi Intégration Oblique comme réponse aux problèmes d'incitation de la QIV La quasi-intégration oblique contrairement à la quasi-intégration verticale est une relation de collaboration et d'échange entre le client et le fournisseur. Véritable relation équilibrée où la transmission de l'information se fait de manière transversale. [...]
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