concurrence, transparence de l'information, théorie des jeux, Frank Knight, facteurs de production
En 1921, Frank Knight donne dans Risk, Uncertainty and Profit, les cinq conditions permettant le fonctionnement d'un marché de ce type : l'atomicité, la libre entrée et sortie sur le marché, l'homogénéité du produit, la transparence de l'information et enfin la libre circulation des facteurs de production.
La concurrence pure et parfaite est un modèle conceptuel permettant de formaliser le fonctionnement d'un marché où les déterminations caractéristiques des échanges ne sont réalisées qu'à travers la seule confrontation de l'offre et de la demande. Ce concept a été établi le siècle précèdent, et l'économie a depuis connu beaucoup de changement.
[...] En quoi la levée des hypothèses de la CPP offre-t-elle une représentation plus satisfaisante de l'économie ? En 1921, Frank Knight donne dans Risk, Uncertainty and Profit, les cinq conditions permettant le fonctionnement d'un marché de ce type : l'atomicité, la libre entrée et sortie sur le marché, l'homogénéité du produit, la transparence de l'information et enfin la libre circulation des facteurs de production. La concurrence pure et parfaite est un modèle conceptuel permettant de formaliser le fonctionnement d'un marché où les déterminations caractéristiques des échanges ne sont réalisées qu'à travers la seule confrontation de l'offre et de la demande. [...]
[...] Il existe des limites aux hypothèses de la concurrence pure et parfaite. Tout d'abord le modèle de concurrence n'est pas pur Les hypothèses concernant l'atomicité et la liberté d'entrée et de sortie sur le marché sont les premières à rencontrer des limites. La première hypothèse de cette notion est l'atomicité : il y aurait un grand nombre de vendeurs qui proposeraient leur production sur le marché. C'est une caractéristique envisageable dans un capitalisme de petites unités. Aujourd'hui, l'activité économique s'opère dans un cadre où une poignée d'acteurs joue un rôle prédominant. [...]
[...] La représentation d'un jeu est la suivante : La théorie des jeux concerne l'étude des situations dans lesquelles les individus interagissent dans un environnement d'interdépendance stratégique (c'est-à-dire que les gains d'un joueur dépendent aussi des actions choisies par les autres agents). Un jeu est une représentation formelle de cette situation. Nous pouvons démontrer cette théorie par un exemple. Prenons le cas de la recherche et du développement pour le marché des couches pour bébés. Il existe deux entreprises : elles peuvent faire le choix de faire de la R&D ou de ne pas le faire car cela représente un coût. [...]
[...] Néanmoins, en faisant de la R&D alors que l'autre n'en fait pas, elle prend l'avantage sur elle. La R&D lui permet de rester concurrente. Nous pouvons conclure que le concept de concurrence pure et parfaite était surement applicable au moment où il a été conçu. Cependant, aujourd'hui, il est nécessaire de levée les hypothèses de la concurrence pure et parfaite si l'on souhaite avoir une représentation plus satisfaisante de l'économie. Cependant cette notion n'est complétement obsolète, elle peut servir d'idée, de moteur, de direction vers laquelle l'économie pourrait tendre. [...]
[...] Par exemple, deux voitures de marques différentes ne sont équivalentes ni objectivement, ni subjectivement. Cette nouvelle tendance à vouloir sans cesse renouveler des produits, développer des techniques marketings et publicitaires, ne sont pas des facteurs d'homogénéisation. La transparence de l'information est la quatrième hypothèse. C'est le plus souvent celui qui créait l'information qui est libre de la délivrer ou pas. Ainsi l'information n'est pas forcément accessible, ni gratuite. On peut prendre l'exemple du métier de courtier qui est assez représentatif de ce phénomène. [...]
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