Le port de Rotterdam : forces et faiblesses (TPE)

Résumé du document

Le plan Delta élaboré dans les années 90 consiste à assurer la sécurité des zones sensibles en cas d'inondations. Cela s'est traduit à Rotterdam en 1997 par la mise en place d'un grand barrage : le Maeslantkering, qui a nécessité un investissement de 360 millions d'Euros.

Sa première utilisation est intervenue en Novembre dernier lorsqu'une tempête s'est abattue sur la Mer du Nord qui n'a pas eu d'effets néfastes sur le port de Rotterdam, protégé par cette écluse. Il s'agit d'une écluse qui se ferme en cas d'élévation du niveau des eaux et ainsi protège la Nieuwe Waterweg, canal long de 30 km (...)

Extraits

[...] On le sait, Rotterdam n'est pas le premier port mondial et cela s'explique par trois types de faiblesses. Tout d'abord il y a le problème économique avec l'existence d'une concurrence. Ensuite il y a le souci de l'espace, la zone portuaire est saturée. Enfin, il y a une faiblesse à ne pas négliger, il s'agit du rapport avec l'environnement. Faiblesses Economiques Shanghai et Singapour se situent en Asie de l'Est. Cette zone concentre la majorité des Pays En Développement (PED) ainsi il y a un marché sans fin et en constante croissance. [...]

[...] La taille standard permet de contenir 33m3 de marchandises. En 1980, on aménage également au sud, une rive permettant d'accueillir les tankers. Ces deux types de trafic vont renforcer jusqu'à la fin du XXème siècle la première place du port. La situation géographique Le port de Rotterdam se situe à environ 50 km de la capitale Amsterdam, à l'embouchure du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut. Ceci est la carte des Pays-Bas, on situe donc mieux la ville de Rotterdam. [...]

[...] Au cours de nos recherches nous avons pu nous rendre compte que le port possédait beaucoup plus de forces que de faiblesses. En effet on le sait c'est surtout à la fin du XIXème siècle au moment des révolutions industrielles que le port s'est non seulement développé mais aussi étendu le long de la Nieuwe Waterweg jusqu'à la Mer du Nord. Le port est devenu le premier port Européen et le 3ème mondial derrière Shangaï et Singapour. De plus il est devenu au fil du temps la principale porte d'entrée des marchandises distribuées sur l'Europe. [...]

[...] Son coût s'élève à près de 360 millions d'euros mais c'est le prix à payer pour être compétitif. En ce qui concerne le futur, un projet a déjà été élaboré il y a maintenant neuf ans, c'est le Maasvlakte 2 qui n'est rien d'autre qu'une extension du premier. En effet, le but est d'étendre la zone portuaire et industrielle à l'ouest, sur la Mer du Nord. Il offrira ainsi aux navires de haute mer des terminaux de conteneurs et des sites destinés aux secteurs de la chimie et de la distribution. [...]

[...] Leur combat aujourd'hui porte aussi sur les conséquences de la croissance du trafic routier entre Rotterdam et l'hinterland. C'est pour cela que les autorités du port privilégient la voie ferrée dans les liaisons avec l'arrière-pays rhénan. On espère donc que d'ici l'ouverture du Maasvlakte 2 prévue pour 2013, la pollution de l'air aura été réduite. Ce train électrique transporte les marchandises en provenance du port et va les redistribuer sur le continent européen. Le secteur de la pêche exprime lui aussi ses craintes car le plus gros risque viendra de la fermeture de la réserve maritime aux activités de la pêche. [...]