L'économie américaine a connu depuis 1945 trois phases jusque dans les années 1960 une croissance économique plus faible que le reste du monde industrialisé caractérisée par une tendance au stop-and-go. Une telle situation a débouché sur un apparent déclin américain avec une inflation mal maîtrisée, un dollar affaibli, un déficit commercial croissant. Depuis les années 1980, les Etats-Unis semblent avoir contourné leur dynamisme et ont en même temps réaffirmé leur hégémonie mondiale.
Il faut s'interroger dès lors sur les rôles des politiques économiques, notamment budgétaires et monétaires dans une telle évolution. Ces politiques ne peuvent-elles être comprises qu'à travers l'analyse des relations entretenues des Etats-Unis avec le reste du monde ?
L'analyse suivra ainsi une démarche chronologique qui caractérise le glissement progressif d'une orientation keynésienne vers une orientation libérale.
[...] Il y a deux types de mesures de la new economics : 1. Les dépenses publiques sont destinées à soutenir la croissance avec d'amples programmes d'aménagement en particulier dans les transports, avec le programme autoroutier en 1966, avec la conquête de l'espace, avec d'importantes dépenses sociales correspondant à la mise en place d'assurance-maladie concrétisée par Johnson à savoir le Medicaid par les défavorisés et le Medicare pour les personnes âgées Les lois sociales avec les Food Stamps : ce sont des programmes d'aides de nourriture, une politique d'urbanisme cherchant à limiter les ghettos Diminuer la pression fiscale Un certain succès de ces politiques avec les limites du déficit public La croissance économique qui a résulté de ces dépenses a permis l'augmentation des recettes fiscales de telle sorte que le déficit public n'a jamais été supérieur à du PIB par an. [...]
[...] Des politiques économiques aux résultats manifestement décevants au vu de 1. Les limites des politiques anti-inflationnistes et anti-crises À partir de 1968, les États-Unis ont été confrontés plus directement à la question de l'inflation, inflation d'autant plus gênante qu'elle risquait d'affaiblir encore le dollar, inflation qui semble liée à la guerre du Vietnam, l'alourdissement des dépenses publiques qu'elle a suscité et les effets structurels, comme la création monétaire et des gains de productivité. Nixon, élu en 1968 et investit en 196, a donné la priorité à la maîtrise de l'inflation menée en 1969 avec la restriction du crédit, la hausse des taux d'intérêt, la rigueur budgétaire avec effectivement un résultat probant de l'inflation qui a un peu diminué, mais surtout en conséquence des politiques économiques une récession dans les années 1970. [...]
[...] D'autre part, les vertus mêmes des politiques menées dans les années 1950 n'ont manifestement pas évité que la croissance économique ne débouche sur une euphorie financière, une ample spéculation qui a fragilisé l'économie américaine et semble expliquer le retournement subi dans l'année 2000. Conclusion Les politiques économiques américaines se sont accompagnées de croissance économique forte ou faible selon, de telle sorte que des cycles semblent se profiler. Les présidents ont également une forte influence sur leurs impacts sur l'économie. Sources - Théories économiques de Marc Montoussé, éd. Bréal ; - Dictionnaire d'histoire, économie, finance, géographie de F. Teulon, éd. PUF ; - Dictionnaire de l'économie A-Z de Pierre Bezbah & Sophie Ghérardi, éd. Larousse Le Monde ; - Précis de l'économie, éd. [...]
[...] Cette croissance vient des vertus des politiques de Reagan. Mais, les années Reagan ont des années de fort déficit budgétaire en tout cas jusqu'en 1985-1986. Le déficit commercial continue à se creuser à tel point que les États-Unis ont été obligés d'abandonner le dollar fort. La question s'aggrave avec le passage de 33 millions de pauvres à 40 millions entre 1982 et 1990. La crise des années 190 est une crise face à laquelle les politiques économiques ont été passives, c'est-à-dire qu'elles ont essentiellement consisté dans des politiques monétaires de baisse de taux d'intérêt. [...]
[...] Les politiques menées sont contradictoires dans la fin de l'établissement de l'étalon-or. En décembre 1971, il y a une réforme : parité révisée, toutes les monnaies sont réévaluées au dollar tout comme l'or, mais il y a un déficit les eurodollars échappant au contrôle américain. Les problèmes de taux de change finissent par s'aborder eux-mêmes le système de Bretton Woods en 1973 et la crise est suivie d'un faible dollar jusque dans les années 1980. B. Un apparent real global de la puissance américaine au vu de 1. [...]
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