Croissance en France, politique budgétaire, déficit budgétaire, zone euro, PIB
En 2009, la croissance française a perdu 4 points de croissance et non pas 2 points comme on pourrait le croire. En effet, la croissance du PIB est passée de +2 à -2. On a donc un « moins » de croissance de 4% du PIB ce qui équivaut à une perte de 80 milliards d'euros.
Ce « moins » de croissance enregistrée doit être évalué par rapport à celle qu'on aurait dû avoir s'il n'y avait pas eu de choc, en l'occurrence la crise financière (des subprimes) qui s'est répandue dans le monde entier.
Ce « moins » de croissance conduit mécaniquement à une dégradation du déficit budgétaire de 40 milliards d'euros soit l'équivalent de 2% de croissance.
[...] Les politiques budgétaires restrictives ont donc du mal à atteindre leurs objectifs (à savoir la réduction du déficit budgétaire). En effet, dans un premier temps, la PBR aura pour impact une amélioration ex-ante de +10 mais au fil des mois, et tout au long de l'année en cours, la croissance ralentira et sera moindre que celle de la situation de référence c'est-à-dire si le gouvernement n'avait pas réduit ses dépenses publiques. Le PIB se contracte car nous nous trouvons dans un raisonnement keynésien : tout comme une PBS (politique budgétaire stimulante) stimule l'activité, une PBR a tendance à freiner l'activité. [...]
[...] La politique budgétaire De quel montant (en et en % du PIB) a été le moins de croissance en France en 2009 ? Par rapport à quoi doit on évaluer ce moins ? Chiffrez les conséquences de ce moins sur le solde budgétaire (ou plutôt sur l'évolution d'une année sur l'autre, indépendamment de l'adoption de toute mesure budgétaire) En 2009, la croissance française a perdu 4 points de croissance et non pas 2 points comme on pourrait le croire. En effet, la croissance du PIB est passée de à On a donc un moins de croissance de du PIB ce qui équivaut à une perte de 80 milliards d'euros. [...]
[...] Le Fond Monétaire International a d'ailleurs reconnu que la croissance était influencée par la politique budgétaire menée et que les plans d'économies budgétaires dégradent le PIB. Le FMI donne ainsi raison aux keynésiens, et non aux néo-classiques qui considèrent qu'une PBR n'a jamais fait de mal à la croissance. Rendez compte des différentes valeurs que peut prendre le multiplicateur puis indiquez à quel cas de figure correspond chacune de ces valeurs. Le montant des moins-values fiscales c'est-à-dire des pertes de recette fiscales dépend de la façon dont le plan d'économies budgétaires va affecter la croissance économique et donc les assiettes fiscales. [...]
[...] Une politique budgétaire restrictive se traduit par un plan d'économies de budget, et concrètement par une variation des dépenses revues à la baisse. Il s'agit donc d'une impulsion négative (par exemple = -10 ce qui représente 10 milliards d'euros d'économies c'est-à-dire du PIB). La croissance sera freinée, elle se dégradera alors en proportion puisque la variation du PIB dépend du multiplicateur multiplié par la variation des dépenses = Ainsi la variation impactera le PIB dans des proportions dépendantes de la valeur du multiplicateur Ceci imputera les assiettes fiscales, la consommation des ménages sera donc moindre que s'il n'y avait pas eu cette impulsion négative. [...]
[...] Ces différents pays sont indépendants les uns des autres quant à leur budget mais s'ils font la même chose au même moment, c'est comme s'il ne s'agissait que d'un seul pays, c'est donc une union de facto. Le commerce extérieur de chaque pays devient alors du commerce régional. Des PB de même orientation et menées de façon simultanée dans différents pays doivent elles être considérées selon vous comme des politiques coopératives ? Tentez d'esquisser ce que pourraient bien être des PBR coopératives ? [...]
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