La famille est fréquemment perçue comme le lieu où se reproduit la domination masculine et où trouve son origine la place inférieure des femmes dans le monde du travail. Cette place, dans le monde économique, est encore indécise. En effet, malgré des combats menés pour l'émancipation de la femme, jamais une participation de masse dans le monde du travail n'a été assez durable pour parler de véritable progrès.
[...] La part des femmes dans l'industrie et le commerce passe de 32% à la veille de la guerre à 40% fin 1917. Les conditions des femmes lors de la Première Guerre sont difficiles. Elles assurent en effet toujours leur rôle traditionnel, c'est-à-dire leur statut de mère. Mais en plus de ce travail, elles doivent remplacer les hommes partis se battre. La guerre correspond à une forte hausse du travail au féminin. Elles ont accès à des secteurs qui leur étaient jusque là étrangers. [...]
[...] Mais ce déclassement affecte plus les femmes que les hommes. Les diplômes de l'enseignement supérieurs sont dévalorisés et cela est endossé par les femmes. Ainsi, la certification scolaire des femmes est moins efficace (sauf pour les diplômées des formations de haut niveau) d'où le terme de dé-certification CONCLUSION Nous venons de voir que les XIXièm siècle et XXièm siècles sont marqués par une féminisation du travail et de la société. Les femmes ont prouvé qu'elles pouvaient tenir la tête d'une économie. [...]
[...] De plus, les femmes se cantonnent dans certaines professions, car elle renonce à payer le prix fort pour occuper des métiers monopolisés par les hommes. C'est-à-dire s'aligner sur le modèle masculin de la réussite professionnelle, soit toujours plus d'investissement, de temps, de mobilisation, de disponibilité, et à neutraliser leur féminité, dans le sens ou l'arrivée d'un enfant serait défavorable pour la carrière, car elle réduirait en grande partie la disponibilité. Plus une profession se féminise, plus elle se dévalorise Plus qu'une réalité, ce phénomène est dû aux résistances des hommes opposés aux femmes qui veulent accéder aux professions prestigieuses qu'ils occupent. [...]
[...] Même si dans l'absolu, leur place ne change pas pour autant dans l'économie, leur aptitude dans des périodes de crises confirme leur faculté à travailler et se débrouiller. Nous venons de voir que les femmes possèdent un potentiel qui n'est pas exploité de manière durable et régulière. Nous allons maintenant voir dans quelles conditions travaillent-elles actuellement, et quelles sont les causes de ces conditions inégales. II- Les conditions de travail des femmes Le constat : l'inégalité professionnelle subsiste Avant toute chose, il semble nécessaire de faire le point sur la situation actuelle. D'après l'INSEE, en 2007, dans la population active française les femmes étaient contre hommes. [...]
[...] On peut constater l'extrémisme des choix que les femmes peuvent être amenées à faire, symbole de la dureté de la situation et du chemin encore long qui leur reste à accomplir. Existe-t-il des solutions politiques ? D'après le sociologue Louis Chauvel, il faudrait dans un premier temps promouvoir auprès des jeunes filles les métiers les plus masculins et dans un second temps accélérer la carrière des femmes qui occupent les échelons intermédiaires avec une ouverture des recrutements par la promotion de la formation. [...]
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