Pour structurer notre développement nous définirons tout d'abord la monnaie et sa création puis nous évoquerons les différentes théories. En conclusion nous tenterons d'en savoir un peu plus sur notre sujet « Les crédits font-ils les dépôts ? » (...)
[...] Le compte de tous les chèques détenus par une banque sur toutes les autres et fait, et on effectue la compensation : les chèques B détenus par A sont échangés et inversement. Reste généralement un solde. L'opération simple de crédit que nous venons de présenter demande au banquier de créer sa propre monnaie, sans coût et de la prêter avec intérêt. Si ces ressources sont exclusivement des dépôts à vue créées par elles en faisant crédit, elles sont donc gratuites. [...]
[...] La BCE ne crée paradoxalement que peu de monnaie. Disposant du monopole de l'émission des billets, elle les met à disposition des banques contre de la monnaie centrale ( compte courant des banques) en fonction des besoins de leurs clients, contribuant ainsi à la masse monétaire. Mais on sait que les billets ne représentent qu'une faible partie de la masse monétaire en circulation. La banque centrale créée de la monnaie quand elle accorde des avances au Trésor. En finançant ainsi l'Etat, qui utilise cette monnaie pour payer les fonctionnaires, régler ses dépenses, en la mettant donc à la disposition des agents non financiers, la banque centrale crée de la monnaie à travers les achats de devises étrangères aux banques et aux particuliers : elle transforme une créance sur l'extérieur au moyen de paiement. [...]
[...] Les agents économiques peuvent la détenir pour elle-même et pas seulement pour régler des transactions courantes. Pour Keynes, les agents économiques ont une préférence pour la liquidité, c'est-à-dire préfèrent détenir des actifs monétaires plutôt que des actifs financiers comme les actions ou les obligations. Deux motifs expliquent la préférence pour la liquidité : le motif de transaction ou de trésorerie et le motif de précaution. Selon une célèbre formule, ce sont les crédits qui font les dépôts et non l'inverse, contrairement à ce qui laisse penser une conception des banques comme simples intermédiaires qui ne prêtent que ce qu'on leur a prêté. [...]
[...] L'approche du rôle de la monnaie dans une économie diverge entre les classiques et les keynésiens, les premiers posent le problème de la neutralité de la monnaie ; leur analyse est dichotomique dans le sens ou la monnaie n'a aucun effet sur le secteur réel de l'économie. Pour structurer notre développement nous définirons tout d'abord la monnaie et sa création puis nous évoquerons les différentes théories. En conclusion nous tenterons d'en savoir un peu plus sur notre sujet Les crédits font-ils les dépôts ? [...]
[...] La monnaie n'a pas d'effet réel sur l'économie, c'est un voile qui masque les échanges. Elle détermine seulement le niveau des prix. Pour Keynes, la monnaie peut-être recherchée pour elle-même et constitue un élément du patrimoine des agents économiques. La monnaie fait l'objet d'une demande qui, confrontée à l'offre, détermine un équilibre sur le marché monétaire. Comme dans l'analyse des classiques, l'offre de monnaie est supposée exogène. Elle est entièrement contrôlée par les autorités monétaires. Cette offre de monnaie est exprimée en termes réels (offre d'encaisses réelles) et est totalement indépendante du taux d'intérêt. [...]
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